Prix en hausse, consommation stagnante, importations toujours plus coûteuses : le café n’échappe pas à la pression inflationniste. Certaines références dépassent désormais les 130 dirhams le kilo, avec des hausses allant jusqu’à 30% en un an. Au Maroc, la filière encaisse difficilement les contrecoups d’un marché mondial tendu et d’un secteur encore peu structuré. Derrière le prix qui augmente, une réalité plus large se dessine : dépendance aux cours internationaux, fiscalité perfectible et potentiel d’exportation peu exploité. Zoom sur les fragilités d’un secteur sous pression, et sur les leviers proposés par les professionnels pour renforcer sa résilience face aux tensions durables.
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