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Après les eurodéputés gauchistes, des juristes espagnols à l’agenda douteux expulsés de Laâyoune

Une délégation de juristes espagnoles partisans du Polisario a été interdite d’entrée à Laâyoune. Un incident qui rappelle celui des eurodéputés d’extrême gauche renvoyés il y a quelques semaines. Détails.

Les autorités marocaines ont refoulé, ce 15 mars, une délégation de de juristes espagnols à l’agenda douteux de Laâyoune. 

Membres de « l’Association internationale des juristes pour le Sahara »,​ Flora Marrero, Dolores Traviesco Darias, deux avocats étaient accompagnés d’un technicien nommé Silvestre Suárez. Ils se sont déplacés à Laâyoune sous prétexte de vérifier la situation des droits de l’homme au Sahara dans le cadre d’un prétendu mandat du Conseil général du Barreau d’Espagne. Un prétexte douteux dont servent systématiquement les sympathisants du Polisario pour mener des actes de propagande en faveur du front et l’apologie de la thèse séparatiste. 

Dès leur arrivée à l’aéroport, ces derniers ont été empêchés de descendre de l’avion faute de justification légale des motifs de leur voyage.  Aussitôt, ils ont été renvoyés vers les Iles Canaries dans le vol suivant. 

Ce scénario rappelle le refoulement les eurodéputés d’extrême gauche, Isabel Serra, Jussi Sarramo et Catarina Martins qui ont subi le même sort après avoir tenté d’entrer à Laâyoune sans mandat parlementaire. 

Les autorités marocaines ne manifestent plus aucune indulgence envers ce genre de déplacements qui cachent des velléités d’ingérence. Lorsqu’il a réagi à l’incident des eurodéputés, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a fait savoir que l’entrée au Sahara marocain, à l’instar de l’ensemble du territoire marocain doit respecter les procédures en vigueur. 

Le Chef de la diplomatie marocaine a expliqué que toute le monde est le bienvenu pourvu que la loi soit respectée. En réaction aux tentatives d’ingérence déguisée des partisans européens du Polisario, Bourita a noté que ce genre de gesticulations n’ont aucun impact sur le Maroc, qui exerce pleinement sa souveraineté sur ses provinces du Sud, comme sur le reste de son territoire national.
 

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