Sous l’égide de la Fédération Royale Marocaine de Bridge, le Sporting Tennis Club d’Oujda (STCO) organise, les 20, 21 et 22 juin 2025 à Saidia, son festival international de bridge avec la participation des meilleures paires du Royaume et d’ailleurs.
Mais le clou de cette édition reste le vibrant hommage que le président du club organisateur, Mohammed Mehdi, veut rendre à l’un des figures emblématiques de la ville d’Oujda, feu “Abdelkader Lachhab”, homme de savoir, respecté de tous, fin diplomate et intellectuel accompli.
Le parcours du regretté, décédé à l’âge de 70 ans des suites d’une longue maladie, figure assurément parmi les plus atypiques et inspirants du football marocain et africain.
Le parcours du regretté, décédé à l’âge de 70 ans des suites d’une longue maladie, figure assurément parmi les plus atypiques et inspirants du football marocain et africain.
Ses études avant le football !
Né à Oujda, Lachheb a porté les couleurs de l’USMO et du MCO, avant de rejoindre le Wydad de Casablanca, avec qui il connaîtra l’apogée de sa carrière.
Auteur de 23 buts, il conduit le WAC au titre en 1975-1976.
D’ailleurs, votre quotidien préféré “L’Opinion-Sports” avait révélé au lendemain de sa mort que le directeur technique national de l’époque, le regretté colonel Mehdi Belmejdoub, avait tout fait pour le convaincre de participer à la CAN 1976 en Ethiopie, lui faisant même miroiter un statut de tête d’affiche. En vain.
Et d’ajouter que Lachheb, alors âgé de 21 ans, avait poliment refusé en expliquant qu’il poursuivait des études supérieures en Sciences politiques en parallèle de sa carrière de footballeur et que le fait de participer à la CAN mettait en danger la réussite de ses examens.
Une décision que Belmejdoub, bien que contrarié, comprit et accepta.
Si le défunt manqua, donc, le sacre à la CAN, I’unique dans l’histoire des Lions de l’Atlas, pas sûr pour autant qu’il en éprouva des regrets.
Par la suite, il mena, en effet, une brillante carrière de diplomate qui le conduit être ambassadeur du Maroc au Canada, au Japon et en Russie, au moment de la Coupe du monde 2018. Sur place, il avait facilité l’organisation des Lions de l’Atlas en amont du tournoi.
Donc, c’est un hommage, amplement, mérité pour remémorer les vertus du défunt, connu pour ses hautes qualités morales et son attachement indéfectible aux valeurs de patriotisme sincère, dont il a fait montre avec dévouement et abnégation.
Bravo messieurs les Oujdis, très bon festival et que le regretté repose en paix.