Dans un tournant vers la modernisation, la Cour des Comptes renforce sa transition numérique en vue d’optimiser son rôle de contrôle et de transparence, affirme Abdelaziz Koulouh, secrétaire général de la Cour.
Koulouh a souligné que cette transition vise à créer un changement structurel dans l’exécution des missions des juridictions financières, avec pour priorité l’efficacité et l’optimisation des processus de contrôle, en ligne avec les nouveaux défis posés par la digitalisation et l’Intelligence Artificielle. « Ce modèle numérique permettra de cibler les priorités et de mieux atteindre les objectifs de transparence et de rigueur des juridictions », a-t-il précisé.
Le budget alloué aux salaires et indemnités des juges et fonctionnaires s’élève à près de 443 MDH, tandis que les dépenses de fonctionnement, incluant équipements et charges diverses, s’établissent à 96,5 MDH. Le poste d’investissement est, quant à lui, crédité de 800 MDH, une enveloppe dédiée à l’infrastructure numérique.
La Cour planche également sur un greffe numérique, un système global de gestion des dossiers facilitant l’archivage et la gestion électronique des affaires. Cette avancée permettra une réduction significative de l’utilisation du papier, une accélération des dépôts de dossiers et une gestion optimisée des convocations et communications avec les parties concernées.
En effet, la sécurité des systèmes d’information demeure une priorité face aux risques liés à la cybercriminalité. Koulouh a souligné que la modernisation des systèmes d’information n’a pas seulement pour but d’améliorer les missions de contrôle et la gestion administrative, mais surtout de garantir une protection robuste des données contre les cyberattaques.