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Des chercheurs français réalisent de nouvelles avancées contre l’Alzheimer

Une équipe de chercheurs français a récemment mis en lumière un facteur génétique qui expliquerait en grande partie les différences de risque de la maladie d’Alzheimer entre les populations, ouvrant la voie à l’optimisation des essais thérapeutiques.

Les scientifiques issus de l’Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’Institut Pasteur de Lille, de l’Université de Lille et du CHU de Lille montrent que « bien qu’il existe une composante génétique commune à différentes populations à travers le monde, le gène de lʼApolipoproteine E (le facteur génétique majeur de la pathologie) porterait à lui seul une grande partie de la variabilité génétique relative au risque de développer la maladie entre ces populations », indique un communiqué de l’Inserm.

Les maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer, touchent plus d’un million de personnes en France, rappelle la même source, ajoutant que « si les outils diagnostiques ont beaucoup évolué ces dernières années, les traitements actuels manquent encore d’efficacité ».

Récemment, plusieurs avancées majeures ont permis de mieux comprendre les mécanismes liés au risque pour un individu donné de développer la maladie, note le communiqué, relevant que l’équipe française a identifié « une grande partie des gènes impliqués dans la survenue de la maladie et cherche à comprendre comment ces gènes interviennent dans le développement du processus physiopathologique ».

Dans leur travail, publié dans la revue « Nature Genetics », les chercheurs ont évalué les associations de scores de risque génétique avec le risque de maladie dʼAlzheimer, et cela dans diverses populations à travers le monde (Australie, Afrique, Asie, Amérique du Nord et du Sud et Europe).

Les résultats de l’étude indiquent que « pour les formes communes de la maladie, il existerait deux entités génétiques distinctes : l’une dépend principalement d’un facteur de risque génétique appelé Apolipoproteine E (APOE) et l’autre d’une combinaison de nombreux facteurs de risque génétique ».

« De façon surprenante, cette dernière entité est assez similaire entre les différentes populations à travers le monde alors que l’impact de lʼAPOE diffère entre ces différentes populations », souligne l’étude.

Ainsi, le gène de lʼAPOE porterait une grande partie de la variabilité génétique relative au risque de développer la maladie dʼAlzheimer entre ces populations, d’après la même source.

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