À l’issue d’une promenade effectuée récemment à bord du train El Jadida-Azemmour, le gouverneur de la province aurait constaté de visu la médiocrité des équipements et la discrimination territoriale subie par les usagers.
Face à des rames obsolètes et un service nettement inférieur à celui des grandes villes, l’ONCF est plus que jamais invité d’y remédier par un renouvellement immédiat du matériel roulant.
Ce constat officiel entérine trente-huit ans de négligence structurelle : fermeture de la ligne en 1996 (prétextant une « non-rentabilité »), puis réouverture minimale en 2012, et maintien délibéré d’un service sous-équipé.
Dès lors, l’ONCF se voit contraint de restaurer l’équité territoriale par des actions tangibles, seule réponse à la hauteur des doléances historiquement fondées de la population.