Quand l’indifférence devient la norme, la saleté s’installe comme un paysage ordinaire. Au cœur d’El Jadida, à deux pas des institutions, les déchets s’accumulent dans un silence accablant. Ce n’est pas un simple oubli : c’est le reflet d’un laisser-aller qui salit notre cadre de vie autant que notre dignité collective.
Où est la conscience civique ? Où est la vigilance de l’entreprise chargée de l’assainissement ? Où sont les engagements pris envers les citoyens ?
Cette scène n’est pas une fatalité. Elle est le résultat d’une chaîne de négligences : un service défaillant, un contrôle absent, une responsabilité diluée. Et pendant ce temps, c’est l’image de la ville, son hygiène, sa dignité qui se dégradent.
El Jadida n’est pas une poubelle. Elle est une ville chargée d’histoire, tournée vers l’avenir. Elle mérite des trottoirs propres, une gestion rigoureuse, un respect minimal.