Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, a été interrogé à la Chambre des Représentants sur la situation des étudiants, notamment en matière de logement et de bourses. Il a dévoilé les mesures en cours de préparation par son département pour améliorer les cités universitaires dont l’état actuel est jugé préoccupant. Détails.
El Midaoui a distingué trois catégories de cités universitaires : Les anciennes nécessitant une réhabilitation urgente et des améliorations sécuritaires, comme en témoigne l’incendie survenu en septembre dernier à la cité universitaire de l’Université Mohammed Ier d’Oujda, ayant causé 24 blessés, dont deux décès ; celles relativement fonctionnelles, mais nécessitant des corrections pour remédier à certains dysfonctionnements ; et enfin, les nouvelles cités ou celles en cours de construction, qui répondent aux normes de sécurité et intègrent des services sociaux à la hauteur.
« Des projets d’extension et de nouvelles ouvertures à Kénitra, Taza et Nador, tandis que les travaux se poursuivent à Mohammedia et Al Hoceïma. De plus, des plans sont en cours pour construire de nouveaux campus à Béni Mellal, Taroudant, Larache, Oujda et Safi. » a-t-il annoncé. Le ministre a également mis en avant les efforts visant à encourager les investissements privés dans ce domaine. À ce jour, 18 partenariats avec le secteur privé ont été signés, dont 8 déjà opérationnels, dans un esprit de collaboration public-privé et de concrétisation de la justice territoriale.
Concernant les services étudiants, l’Office National des Œuvres Universitaires Sociales et Culturelles (ONOUSC) continue de veiller à la qualité de la restauration et des services de santé, avec 28 centres de santé universitaires en activité. Le ministre a affirmé que la collaboration avec les universités se poursuit pour généraliser les services de santé, ainsi que les activités sportives et culturelles.
En ce qui concerne les bourses, El Midaoui a indiqué que 93 % des demandes avaient été satisfaites en 2024, grâce notamment à l’utilisation du registre social unifié. Pour atteindre une couverture totale, il a invité les universités, dans le cadre de leur autonomie, à explorer de nouvelles sources de financement, incluant les régions, les conseils élus et le secteur privé, en alignement avec les objectifs de la régionalisation avancée.