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Football – Présentation du film documentaire : «IRT : Mémoire d’un club légendaire»

La présentation du film documentaire consacré à l’IRT a constitué un événement sportif inédit dans les annales du football marocain. Pour la première fois, un club a eu droit à une projection dans une grande salle de cinéma de la ville, suivie d’une réception marquée par un tapis rouge digne des festivals de Marrakech ou de Cannes. Un succès inimaginable, grâce à une organisation impeccable menée par de vrais professionnels. L’événement a fait la une de la presse nationale.

Le thème était simple mais essentiel : reconstruire et évoquer le passé d’un club aussi important que l’IRT, qui ne disposait jusque-là d’aucunes archives. 

Enfin, l’IRT possède une identité, un état civil, une année de fondation. 

Certains pensaient que le club avait vu le jour en 1962, 1970 ou même en 1983. Rien n’était sûr, aucune trace à la FRMF, ni à la Ligue du Nord, ni au ministère de la Jeunesse et des Sports… Une longue et patiente recherche attendait les passionnés.

Finalement, l’IRT peut désormais souffler sa 68e bougie avec une date de fondation confirmée : 1957.

Le mérite revient sans conteste au comité actuel, avec une mention spéciale à Yassine Temsamani et surtout à Brahim Amani, deux véritables « soldats » œuvrant dans l’ombre pour le bien du football tangérois.

Incroyable mais vrai : à cette occasion, une fête exceptionnelle a été animée par le chanteur marocain de renom Hamid Hadri, qui a présenté le programme avec brio, en présence de plusieurs centaines de sportifs tangérois venus de tous les quartiers de la ville. La salle de cinéma était archicomble : les 650 sièges disponibles affichaient complet.
 

Les anciens présidents
Ils étaient tous présents dans le film : Arbaine, Bouhriz, Khomsi, Bakkhat, Adamo, ainsi que l’ex-secrétaire général Semlali, évoquant leurs expériences de dirigeants à une époque marquée par le manque de moyens financiers. Le public les a longuement applaudis, notamment Arbaine, artisan du premier retour du club en Nationale I après 25 ans de purgatoire en D2, et Bouhriz, qui a obtenu le premier parrainage (ONDA) et offert le premier autocar à l’équipe.

Deux séquences particulièrement émouvantes clôturaient le film : la célébration du titre sous la présidence d’Aberchane, et les dernières paroles de feu Bouras, ancien président, exprimant son rêve de professionnaliser l’IRT.

 

Les anciens joueurs
Ils étaient nombreux, et il était difficile pour le réalisateur de donner la parole à tous. Il était cependant très intéressant d’entendre les témoignages de Settati, Mkhitar, Hassani, Seiffedine, Malak, Ouahabi, Zaali, Symou, Abderrahim… Tous évoquaient l’histoire authentique de l’IRT.

 

Les anciens entraîneurs
Quatre entraîneurs issus de deux générations différentes ont partagé leurs précieux souvenirs. Hmaitoch, membre du staff technique de la première montée en Nationale I ; Ajenoui, Bentaleb et Raïss ont rappelé le fonctionnement de la direction technique à l’époque dorée. Chacun avait une histoire singulière avec l’IRT et ses présidents.
 
Les journalistes sportifs
Les journalistes ont, eux aussi, vécu des moments forts avec l’IRT : des barrages de montée à la coupe du Trône, du championnat national jusqu’aux campagnes africaines (Niger, Tchad, Égypte), sans oublier les stages de préparation en Espagne. Leurs commentaires et analyses enrichissaient l’histoire du club. Parmi eux : Samadi, Hadifi (RTM), Madani (L’Opinion), Oualma (Medi 1 TV). Le doyen de la presse sportive, feu Bakhti, figurait également dans le film, posant des questions à Arbaine dans un document poignant.
 
Deux invités de marque
Longuement applaudis, deux anciens joueurs étrangers de l’IRT ont marqué les esprits : le Bosnien Sipovic et le Sénégalais Oussmane. Professionnels jusqu’au bout, ils ont laissé un excellent souvenir auprès des supporters. Leur engagement et leurs performances les classent parmi les meilleurs joueurs du championnat.

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