Lors de la conférence de presse qu’elle a donnée, vendredi 20 juin à Rabat, essentiellement consacrée à l’édition 2025 du championnat de beach-volley, qui se tiendra du 23 au 30 juin dans la ville de Martil, étape qualificative pour le championnat du monde, prévu en novembre prochain en Australie, Mme Bouchra Hajij, présidente de la Confédération Africaine de Volley-Ball (CAVB), a bien voulu répondre à nos questions. Explications.
* « Il faut relever qu’aujourd’hui, il y a une stratégie de mettre en avant le beach volley-ball, une démarche arrêtée par la Fédération internationale et par la Confédération africaine de Volley-Ball.
C’est une discipline qui vit un engouement de la part des pays africains. Il s’agit d’une discipline qui est peu coûteuse, qui ne nécessite pas un grand moyen matériel. Il faut simplement enfiler deux paires et être sur le sable ou sur le jardin.
Il peut se jouer un peu sur le gazon, sur la plage. Bref, cette discipline peut se jouer partout où il y a un peu d’espace. Il y a aussi la destination du Royaume du Maroc.
D’ailleurs, tous nos amis et partenaires africains savent que le Royaume a un niveau d’organisation très élevé, et qui fait de lui une destination prisée par tous nos confrères et nos amis africains ».
-Vu la participation très élevée, quels sont les enjeux de cette édition ?
* « D’abord, il faut souligner que ce championnat connait une participation record jamais atteinte dans l’histoire de la discipline sur le continent. D’où toute son importance mais aussi particularité.
Pour ce qui est des enjeux, ils sont, déjà, à travers cette compétition, c’est la porte de l’Afrique pour aller au Mondial 2025.
Autrement dit, le Championnat d’Afrique de Beach-Volley seniors (hommes et femmes) est la phase qualificative pour le championnat du monde, prévu en novembre prochain en Australie.
C’est donc une compétition assez importante, et qui va également classer les pays africains de 1 à 54. C’est en cela qu’il y a cet engouement.
Tous les pays africains, aujourd’hui, sont en dure compétition pour occuper les meilleures places et représenter le continent dignement ».
-Vous avez évoqués, lors de votre exposé, la relève. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ?
* « La relève existe, heureusement. Peut-être qu’il n’y a pas autant d’expérience par rapport à ceux qui vont partir. Mais la relève y est. Techniquement, les jeunes sont bons, le niveau est très élevé. Au niveau de la technicité, les joueurs se valent.
On peut même dire qu’ils sont meilleurs, le top 4 de l’Afrique se valent. Cependant, il y a des équipes qui ont beaucoup plus d’expérience que d’autres, et qui ont joué beaucoup plus de compétitions africaines ou mondiales que d’autres. Mais, je vous promets un beau, très beau spectacle entre les meilleures nations du beach volley-ball ».
-Quelles sont vos attentes de cette édition 2025 ?
* « Le Maroc est devenu, apparemment, le porte-étendard de cette discipline. Le Royaume du Maroc, derrière la vision éclairée de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, surtout avec les partenariats Sud-Sud, nous a tracés, si vous voulez, le chemin.
Aujourd’hui, donc, le Maroc accueille à grand cœur ouvert l’Afrique. Parce qu’elle est chez elle ici, et nous, nous faisons partie de cette Afrique. Nous attendons impatiemment que nos amis et nos partenaires africains arrivent pour bénéficier du beau temps du Maroc, de l’infrastructure, de l’accueil, de l’hébergement, de la restauration et de la cuisine marocaine, mais aussi du beau spectacle autour du beach volley-ball ».
-Enfin, le 7 juillet, le monde entier va célébrer la première Journée du Volley-Ball d’une façon générale. Quelles sont les mesures pour marquer ce grand événement sportif ?
* « Au conseil d’administration de la FIVB (Fédération internationale de Volley-Ball), nous avons approuvé, en mai dernier, qu’il y ait une nouvelle Journée de célébration, le 7 juillet.
Pourquoi cette date ? Tout simplement, parce que le volley-ball a été créé un certain 7 juillet par William G. Morgan.
Nous ferons de cette Journée, celle de la célébration à travers le monde. Les 222 fédérations nationales organiseront un événement autour de la promotion et de la vulgarisation du volley-ball auprès des jeunes, dans les écoles, dans la rue, autour d’un filet.
Le message à faire passer est que nous avons une fête commune à célébrer, à travers le monde, pour instaurer la paix, la sécurité et la fraternité sur cette terre ».