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Mohammedia, souvent surnommée « la ville des fleurs », fait face à un problème qui n’a rien de poétique : une circulation routière des plus chaotiques.
Une signalisation absentéiste et mal adaptée
Le manque de panneaux de signalisation est l’un des principaux griefs des automobilistes. Que ce soit pour se repérer à l’intérieur de la ville ou pour en sortir, l’insuffisance de panneaux indiquant les directions et les itinéraires oblige souvent les conducteurs à s’aventurer à l’aveuglette. Ce manque de clarté entraîne non seulement une augmentation des embouteillages mais également un risque accru d’accidents.
Le casse-tête des ronds-points
À cela s’ajoute une situation pour le moins déroutante au niveau des ronds-points. Alors que la norme internationale et nationale récente s’aligne sur la priorité à gauche, certains ronds-points à Mohammedia continuent de régir par l’ancienne règle de priorité à droite. Cette inconsistance crée une confusion extrême, surtout pour les visiteurs non initiés aux « spécificités » locales, et provoque des situations dangereuses à chaque intersection.
Un traçage des rues et boulevards aux abonnés absents
Les rues et les boulevards de Mohammedia souffrent également d’un manque criant de marquage au sol, ce qui complique davantage la circulation. Les lignes de séparation de voies étant pratiquement invisibles, le risque de collisions est accentué, notamment de nuit ou par mauvais temps. Les automobilistes se retrouvent souvent à deviner le nombre de voies disponibles, ce qui accroît le stress et les tensions.
Des dos-d’âne destructeurs
Enfin, un autre problème qui fait grincer des dents – littéralement – est celui des dos-d’âne. Si leur présence est essentielle pour modérer la vitesse, nombre d’entre eux, réalisés de manière inappropriée, finissent par endommager les voitures plutôt que d’assurer la sécurité des piétons. Avec des hauteurs et des inclinaisons non réglementées, ils représentent une menace sérieuse pour les amortisseurs des véhicules qui les franchissent au quotidien.
Des solutions urgentes sont nécessaires
Face à ces défis, une concertation entre les autorités locales et les experts en urbanisme est impérative pour réorganiser la signalisation et améliorer la fluidité de la circulation. Des campagnes de sensibilisation, couplées à une mise à jour des infrastructures, pourraient transformer Mohammedia en une ville où il fait bon vivre et conduire, tout en préservant son charme unique.
