Surprise pour les gardiens d’une prison de pococi canton de limon au Costa Rica lorsqu’ils interceptent en flagrant délit un chat avec plus de 300 grammes de stupéfiants attachés à son corps tentant de grimper un grillage pour entrer dans l’enceinte pénitentiaire.
Ce phénomène des animaux mules inquiète de plus en plus les autorités, mais montre aussi l’ingéniosité des cartels de trafique de drogue.
Les agents pénitentiaires, intrigués par la silhouette anormalement gonflée et difforme du chat mule, ont d’abord repéré l’animal via les caméras de surveillance. Ils ont ensuite réussi à l’intercepter juste avant qu’il ne pénètre dans la zone de détention. À la fouille, ils ont découvert deux sachets contenant des drogues dures, fixés à son corps avec du ruban adhésif.
Apparemment ce n’est pas un cas isolé, selon les autorités locales, au moins sept tentatives similaires de trafic de drogue avec des animaux mules ont été recensées. Ces missions spéciales d’infiltrations sont confiées aux chats,
particulièrement prisés pour leur discrétion et leur capacité à se faufiler sans éveiller les soupçons.
En général l’introduction de matières stupéfiantes ou illicites au sein des prisons est un phénomène bien connu et surveillé, mais les trafiquants font toujours preuve d’une grande ingéniosité.
De tels actes sont considéré comme des délits et sévèrement punissables par la loi.
En résumé, plusieurs techniques sont utilisées pars les trafiquants ou leurs complices, les plus connues sont:
LANCERS
• Des individus lancent des colis de drogue par-dessus les murs de la prison, souvent dans la cour de promenade. Les détenus tentent ensuite de les récupérer discrètement. Ces lancés se font à la main, via des lances pierres ou autres appareils.
DRONES
• Les drones sont de plus en plus utilisés pour déposer des paquets de drogue à un endroit précis dans l’enceinte de la prison.
VISITES
• Lors des visites hebdomadaires les complices introduisent de la drogue cachée sur leur corps, dans des objets, habits ou même dans de la nourriture.
COLIS
• Des lettres trempées dans une solution contenant des substances stupefiantes peuvent être envoyées. Le papier est ensuite fumé ou ingéré par les détenus. La drogue peut aussi être dissimulée dans des livres.
AGENTS
• Dans certains cas, des agents pénitentiaires complices corrompus introduisent eux-mêmes des drogues contre rémunération ou sous menaces.
Ces introductions illicites de drogues dans les centres penitenciers peut aussi se faire par les détenus eux-mêmes en revenant de permissions, d’hôpitaux ou de transferts, cachée dans des cavités corporelles apres ingestion ou dissimulation anale/vaginale.
Les prix des substances stupéfiantes peuvent être multipliés par dix à l’intérieur des prisons. C’est aussi le cas des téléphones mobiles.