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Le détenu décédé à Nador souffrait d’une maladie incurable et bénéficiait des soins de santé nécessaires

L’administration de la prison locale de Nador a affirmé, samedi, que le jeune détenu décédé hier souffrait d’une maladie incurable et bénéficiait de l’ensemble des soins de santé nécessaires, réfutant qu’il s’agissait d’un cas de décès suspect.

Dans une mise au point, l’administration de la prison locale de Nador a réfuté les allégations relayées par certains articles concernant le décès mystérieux d’un jeune détenu au sein de cet établissement pénitentiaire, soulignant que « le 18 juillet, le détenu, incarcéré à la prison locale de Nador pour trafic de boissons alcoolisées sans autorisation, a été transféré à l’hôpital provincial de la ville, suite à des difficultés respiratoires ».

Le détenu qui souffrait d’une maladie incurable au niveau du larynx, a poursuivi la même source, « était admis à la clinique de la prison et faisait l’objet d’un suivi médical, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’établissement pénitentiaire ».

L’administration de la prison a fait savoir que le défunt a été transféré à l’hôpital provincial de Nador à trois reprises, puis transporté, le 17 juillet, au centre hospitalier universitaire Mohammed VI à Oujda pour recevoir les soins nécessaires, avant d’être ramené à l’établissement pénitentiaire le jour même .

« Certaines parties cherchent à induire l’opinion publique en erreur en diffusant de fausses informations dans le but de faire croire à des cas de décès non naturels, alors que le service sanitaire relevant de l’établissement pénitentiaire prodigue les prestations médicales nécessaires à l’ensemble des détenus », a déploré la même source, ajoutant qu’en cas de décès, l’administration informe le parquet compétent, qui ordonne une autopsie afin de déterminer les causes du décès.

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