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​Le Terrorisme du Polisario : Les risques psychiatriques sur les populations de la région

L’existence d’un groupe terroriste comme le Polisario, soutenu par un État voisin, dépasse les enjeux géopolitiques. 

Elle s’inscrit dans une dynamique où les dimensions psychologiques, psychiatriques et sociales se révèlent tout aussi déstabilisantes que les aspects militaires et sécuritaires. 

Les conflits armés et le terrorisme, comme l’ont analysé de nombreux psychiatres, laissent des séquelles profondes, à la fois individuelles et collectives, sur les populations exposées.

 1. Effets Psychologiques et Pathologies Mentales dans les Populations Civiles 

Le terrorisme, en particulier lorsqu’il se prolonge dans le temps, agit comme un traumatisme collectif. 

Les populations civiles marocaines, notamment dans les zones frontalières du Sahara, vivent sous l’emprise d’une menace constante qui favorise des troubles mentaux tels que :

 Stress post-traumatique (SPT) : 

Les incursions armées, les menaces terroristes, et la rhétorique agressive du Polisario exacerbent les symptômes de SPT. 

Ces derniers incluent des cauchemars, des flashbacks, et une hypervigilance permanente, impactant lourdement la qualité de vie.

 Troubles anxieux généralisés : 

Une peur diffuse de la violence, même en l’absence d’attaques directes, engendre une anxiété chronique qui touche aussi bien les adultes que les enfants.

 Dépression et désespoir : 

 La répétition de discours haineux et la sensation d’abandon par la communauté internationale nourrissent des sentiments d’impuissance et de résignation chez les populations exposées.

Les psychiatres soulignent également l’impact intergénérationnel. 

Les jeunes générations, témoins ou héritières de ces tensions, développent souvent une vision du monde marquée par la méfiance et l’hostilité, créant ainsi un terreau fertile pour la reproduction des conflits.

 2. Risque d’Attentats Terroristes : Pathologies de l’Idéologie Violente 

Le Polisario, en tant que groupe armé échappant à un contrôle étatique responsable, présente un risque croissant d’attentats, aggravé par des facteurs psychopathologiques propres aux mouvements extrémistes :

 Indoctrination et dépersonnalisation : 

La radicalisation, souvent accompagnée de processus de déshumanisation des « ennemis », favorise des comportements violents chez ses membres. 

Ces processus, largement étudiés par les psychiatres, expliquent comment des individus ordinaires deviennent des exécutants de violences extrêmes.

 Paranoïa collective : 

Les dirigeants de groupes terroristes, souvent enclins à des pathologies comme la paranoïa ou le narcissisme pathologique, projettent leurs troubles sur leurs partisans, alimentant une idéologie de haine et de persécution.

 Comorbidité avec les troubles addictifs : 

La consommation de substances psychoactives, courante dans les milieux terroristes, exacerbe les comportements violents et imprévisibles, augmentant le danger pour les civils.

Ces caractéristiques rendent le Polisario particulièrement dangereux pour les zones sahariennes marocaines et les infrastructures stratégiques ainsi que pour toute la région. 

 3. Conflit Armé : Une Catastrophe Psychiatrique Régionale 

Une escalade militaire, déclenchée par le Polisario, aurait des répercussions psychiatriques massives à travers tout le Maghreb.

Selon des études menées dans d’autres zones de conflits, les conséquences incluraient :

 Syndrome du réfugié : 

Les déplacements massifs de populations entraîneraient des troubles d’adaptation sévères, allant de l’insomnie à des états dépressifs majeurs.

 Psychoses induites par la guerre : 

Les pertes humaines, la destruction des foyers, et la peur permanente génèrent des troubles psychotiques, souvent incurables, dans les communautés les plus touchées.

 Développement de « générations perdues » : 

Les enfants exposés à la guerre subissent des troubles cognitifs et émotionnels durables, nuisant à leur développement et à leur intégration future dans une société pacifiée.

Les psychiatres insistent sur le coût invisible de ces pathologies, souvent ignoré dans les évaluations des conséquences des conflits.

4. Risque de Retour de Flamme Psychiatrique pour les Soutiens du Polisario 

Le pays qui arme et finance le Polisario n’est pas à l’abri des répercussions mentales et sociales. 

Les psychiatres mettent en lumière les dangers pour les populations civiles de cet État :

 Psychotraumatismes internes : 

Les tensions générées par le soutien à une organisation violente peuvent provoquer des troubles anxieux et des divisions sociales au sein de la population.

 Syndrome de la « violence retournée » : 

Le Polisario, comme d’autres groupes armés, pourrait se retourner contre son soutien initial, engendrant des troubles de masse dans les régions frontalières de cet État.

 Effet boomerang de la radicalisation : 

Les sympathisants extrémistes, encouragés par la rhétorique du soutien au Polisario, peuvent étendre leurs actions violentes au cœur même du territoire qui les abrite.

 5. Conséquences Globales pour le Maghreb : Une Pathologie Régionale 

Le Maghreb, en tant qu’entité régionale, souffre d’un syndrome chronique de fragmentation et de méfiance. 

Le maintien d’un groupe comme le Polisario nourrit ces symptômes de division :

 Effondrement de la coopération régionale : 

Les conflits psychologiques et géopolitiques empêchent la mise en place d’un cadre de dialogue nécessaire à la stabilité.

 Propagation de la pathologie du terrorisme : 

 Les psychiatres décrivent l’extrémisme comme une « contagion mentale » qui trouve un terrain favorable dans les zones de conflit, menaçant l’ensemble du Maghreb.

 Trouble du développement économique : 

La fuite des investissements et la stagnation économique aggravent les troubles mentaux liés à la pauvreté, créant un cercle vicieux de sous-développement et d’instabilité.

 

Plaidoyer pour une Santé Mentale et Régionale Durable

Le Polisario représente une menace non seulement sécuritaire, mais aussi psychiatrique pour le Maghreb.

Lutter contre ce fléau nécessite une approche globale, qui inclut :

1. Un soutien psychologique renforcé pour les populations touchées par les conflits .

2. Une coopération régionale accrue pour prévenir la radicalisation et rétablir la confiance.

3. Une politique active de paix, visant à démanteler les foyers de tension et à investir dans le bien-être des citoyens.

Le Maghreb ne peut envisager un avenir stable qu’en éliminant ces foyers de violence et en construisant une région où la paix et la santé mentale deviennent les priorités absolues.

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