Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a fait savoir dans une correspondance parlementaire à un député basque pro-Polisario que les vols reliant l’Espagne au Sahara marocain relève de la liberté des compagnies aériennes. Le Chef de la diplomatie espagnole a fustigé les « théories étranges » véhiculée par l’opposition sur le transfert du contrôle de l’espace aérien du Sahara au Maroc. Détails.
Selon EFE, il a souligné que les décisions liées à l’espace aérien relèvent exclusivement des compagnies aériennes et des agences d’aviation civile compétentes, et qu’il n’existe aucune négociation secrète sur le sujet.
Albares a notamment fait référence aux nouvelles liaisons aériennes annoncées par Ryanair, qui prévoit d’opérer des vols entre Dakhla et Madrid, ainsi que Lanzarote. Selon lui, ces décisions sont purement techniques et commerciales, relevant du libre fonctionnement du marché aérien international.
Refusant d’admettre les évolutions géopolitiques et économiques de la région, Iñarritu a tenté de relancer le débat en prétendant que « le prix à payer pour entretenir de bonnes relations avec le Maroc ne peut être ce territoire ». Il a également évoqué une décision de la justice européenne exigeant que tout accord impliquant le Sahara marocain obtienne l’approbation préalable de la population locale, un argument souvent avancé par les opposants à la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud.
Pourtant, sur le terrain, la dynamique de développement enclenchée par le Maroc dans ses provinces sahariennes ne cesse de se renforcer, bénéficiant d’investissements massifs dans les infrastructures, l’énergie, et le tourisme. L’essor de la région de Dakhla, en particulier, en fait aujourd’hui un pôle économique stratégique pour les relations entre l’Afrique et l’Europe.
Dans sa réponse, José Manuel Albares a tenu à rétablir les faits, affirmant qu’« il n’y a rien d’étrange » dans la gestion de l’espace aérien du Sahara marocain, qui reste conforme aux accords en vigueur. Il a rappelé que la coopération entre le Maroc et l’Espagne est bénéfique pour les deux pays, notamment en matière de sécurité, d’économie et de gestion migratoire.
Loin des polémiques stériles et des discours dépassés, Madrid et Rabat poursuivent une relation fondée sur la confiance mutuelle et des intérêts stratégiques communs. Cette coopération s’inscrit dans une dynamique de stabilité régionale, renforcée par le soutien croissant de nombreux pays à la marocanité du Sahara.
Ainsi, malgré les tentatives de certains acteurs politiques d’entretenir des polémiques infondées, le partenariat entre l’Espagne et le Maroc demeure solide, pragmatique et orienté vers l’avenir.