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Massage : Le palper-rouler ou l’arme anti-cellulite qui fait parler

Le palper-rouler, massage ancestral, réduit la cellulite en stimulant circulation et drainage, mais demande alimentation équilibrée et activité physique pour être efficace. Détails.


La cellulite, cette ennemie jurée de millions de femmes, aurait-elle un remède ? Le palper-rouler, technique de massage ancestrale, connaît un regain d’intérêt pour ses effets prometteurs sur la peau d’orange.

« Le palper-rouler stimule la circulation sanguine et lymphatique, favorisant l’élimination des toxines », explique Sarah Qadiri, kinésithérapeute exerçant à Mohammedia. Cette technique consisterait à pincer et faire rouler la peau entre les doigts, ciblant les zones touchées par la cellulite.

Des résultats encourageants émergent. Selon une étude menée par l’Université scientifique de Pékin, 70% des participantes ont constaté une réduction visible de la cellulite après 10 séances. « La peau devient plus lisse, plus ferme », confirme notre spécialiste.

Mais attention aux fausses promesses. « Le palper-rouler n’est pas une solution miracle », tempère-t-elle. « Il doit s’accompagner d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière ».

La technique séduit également pour son côté naturel. « C’est une alternative aux traitements invasifs », souligne Ghizlane, 35 ans, adepte depuis un an, rencontrée au Cabinet Nassim de kinésithérapie. « Je vois une réelle différence sur mes jambes ».

Cette méthode s’intègre désormais dans de nombreux instituts de beauté. En cabinet de kinésithérapie, comptez environ 300 dirhams pour une séance de 15 minutes. En institut de beauté, vous devriez débourser 500 dirhams pour une séance 10 minutes.

Selon quelques témoignages récoltés, cette technique se transmettrait de mère en fille dans les montagnes du Moyen-Atlas au point de devenir un rituel post-hammam. « D’où le ventre plat des femmes amazighes de l’Atlas », subodore Fatima-Zahra, adepte des recettes traditionnelles marocaines transmises par bouche-à-oreille.

Houda BELABD

 

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