Sous le ciel étoilé de Moulay Abdallah et outre les les spectacle époustouflans de l’art de la Tbourida et de la fauconnerie qui continuent d’hypnotoser les visiteurs, la journée de dimanche a vécu un double enchantement.
D’abord par la soirée artistique fusion où les artistes Abdelmoula Hassar, El Makhloufi et Houssa46 ont embrasé près de 130.000 spectateurs, ensuite à par l’univers feutré de l’exposition de l’Artiste et Journaliste Aziz El Mehdi, maître de l’image qui a su capturer l’âme de la Tbourida, sous les yeux impressionnés du gouverneur de la province d’El Jadida Mohamed Atfaoui
Exposition photos, ou le Moussem en poésie visuelle
En effet, au-delà des décibels et des ovations, l’art s’est aussi exprimé dans la quiétude d’un espace plus intime : l’exposition photographique d’Aziz El Mehdi. Dans ce stand, le temps semblait suspendu. Les visiteurs, happés par la force des images, déambulaient entre les portraits et scènes capturés par l’œil affûté de ce journaliste-photographe.
« Mon objectif, confie Aziz, est de mettre en valeur cet art noble et de le présenter davantage aux citoyens. La Tbourida, c’est bien plus que des coups de fusil au galop. C’est un symbole de fierté, de générosité et de courage, qui plonge ses racines profondément dans notre histoire. »
Et ses clichés le prouvent. Dans chaque photo, on devine les senteurs de la poudre, le martèlement sourd des sabots, les youyous des admiratrices, l’appel du « Allam » et les notes de l’ »Aïta » qui résonnent au loin. Les regards fiers des cavaliers, la poussière dorée, la fumée du baroud sous un soleil couchant, les Jellabas, baudriers et bottes de cuir patinées composent un tableau où chaque détail raconte un fragment de mémoire collective.
Entre le tumulte festif de la grande scène et la poésie visuelle de l’exposition, ce dimanche a offert deux visages complémentaires du Moussem : l’un vibrant, exalté, populaire ; l’autre contemplatif, raffiné, porteur de sens. Ensemble, ils ont rappelé que l’art, qu’il soit sonore ou visuel, reste au cœur de cette grande fête marocaine.
« Mon objectif, confie Aziz, est de mettre en valeur cet art noble et de le présenter davantage aux citoyens. La Tbourida, c’est bien plus que des coups de fusil au galop. C’est un symbole de fierté, de générosité et de courage, qui plonge ses racines profondément dans notre histoire. »
Et ses clichés le prouvent. Dans chaque photo, on devine les senteurs de la poudre, le martèlement sourd des sabots, les youyous des admiratrices, l’appel du « Allam » et les notes de l’ »Aïta » qui résonnent au loin. Les regards fiers des cavaliers, la poussière dorée, la fumée du baroud sous un soleil couchant, les Jellabas, baudriers et bottes de cuir patinées composent un tableau où chaque détail raconte un fragment de mémoire collective.
Entre le tumulte festif de la grande scène et la poésie visuelle de l’exposition, ce dimanche a offert deux visages complémentaires du Moussem : l’un vibrant, exalté, populaire ; l’autre contemplatif, raffiné, porteur de sens. Ensemble, ils ont rappelé que l’art, qu’il soit sonore ou visuel, reste au cœur de cette grande fête marocaine.