Le Maroc et la France parviennent à s’entendre sur la réadmission des migrants refoulés préoccupe énormément le gouvernement tricolore. Un compromis a été trouvé pour accélérer la cadence des OQTF. Détails.
Retailleau est venu au Maroc avec l’intention de repartir avec un accord sur le refoulement des ressortissants marocains en situation irrégulière en France. Paris cherche inlassablement les fameux laissez-passer consulaires, indispensables au retour des personnes expulsées.
Les discussions ont été fructueuses, à en croire le compte rendu de la réunion des deux ministres. Les deux pays sont convenus d’accélérer la cadence d’exécution des obligations de quitter le territoire français. Lors d’une conférence de presse conjointe, le ministre français a annoncé que les deux parties se sont mis d’accord pour raccourcir les délais des réadmissions. Un cadre de travail conjoint a été posé par les deux parties qui se sont accordées pour faire un suivi régulier de leur coordination.
Déterminé à augmenter le taux des OQTF exécutés pour satisfaire un électorat de droite très sensible à l’immigration, Bruno Retailleau est prêt à s’investir le maximum possible dans ce dossier. Il s’est dit même prêt à se déplacer au Maroc autant que possible.
Pour sa part, Abdelouafi Laftit que la gestion des OQTF est traitée dans le cadre de la responsabilité partagée.
Le Maroc a toujours fait part de sa volonté de coopérer mais le rapatriement des migrants indésirables à l’hexagone est si compliquée qu’il nécessite du temps pour identifier les personnes et savoir si elles sont effectivement parties du territoire marocain. La France espère que la réconciliation franco-marocaine ouvre la voie à la meilleure coopération dans ce domaine.
Lors son grand oral au Parlement, Emmanuel Macron a insisté sur la lutte contre l’immigration illégale pour laquelle il a appelé à « plus de résultats ».