Face aux rumeurs sur un éventuel soutien militaire de la Corée du Nord à la Russie, Sergueï Lavrov a assuré que le traité entre les deux pays, visant une assistance mutuelle en cas d’agression, respectait le droit international.
«Ce traité n’est pas secret. Il est public. Tout le texte a été publié et il ne viole en aucun cas les dispositions du droit international, car il prévoit, entre autres, une assistance mutuelle au cas où l’une des parties du traité serait attaquée», a-t-il déclaré, affirmant que l’accord est conçu pour être «honnête et ouvert».
Le ministre russe des Affaires étrangères a également démenti les «déclarations sournoises» de l’Occident, qui laissent entendre l’envoi de troupes en Ukraine sous divers prétextes. Une tentative, selon lui, de justifier a posteriori des actions déjà en cours.
Les premières spéculations sur un éventuel déploiement de soldats nord-coréens en Russie sont apparues début octobre, notamment du côté du ministère sud-coréen de la Défense. Ces accusations, rapidement relayées dans la presse, ont été démenties par la Corée du Nord, qui a parlé de «rumeurs infondées».
Le Kremlin a également rejeté ces informations comme étant de «fausses nouvelles». L’accord en question précise qu’en cas d’agression contre l’un des deux États, l’autre fournira immédiatement une aide, y compris militaire, «par tous les moyens disponibles», en accord avec l’article 51 de la Charte des Nations Unies.
Il est également stipulé que cette assistance devra respecter les législations respectives de la Russie et de la Corée du Nord..