Le sommet arabe à Bagdad a réclamé, samedi, plus de pressions internationales pour stopper « l’effusion de sang » dans la bande de Gaza et appelé à mobiliser des financements pour un plan de reconstruction du territoire palestinien dévasté par les bombardements israéliens.
Dans son communiqué de clôture, le sommet arabe « exhorte » la communauté internationale à « assumer ses responsabilités (…) pour faire pression, stopper l’effusion de sang, et garantir l’entrée des aides humanitaires urgentes » dans le territoire palestinien.
Soutien au rôle du Maroc en faveur de la question palestinienne
Les Rois et Chefs d’État des pays arabes ont souligné, dans leur Déclaration du 34ème Sommet Arabe, leur soutien au rôle du Comité Al Qods et à l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le même soutien a été réaffirmé par les dirigeants arabes dans leur résolution sur « les développements et les violations israéliennes dans la ville d’Al Qods occupée ».
Dans sa résolution relative aux derniers développements en Libye, contenue dans la « Déclaration de Bagdad », le Conseil de la Ligue Arabe a réitéré son soutien à la mission des Nations Unies en Libye, dans le cadre du mandat qui lui a été confié, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, en vue de faciliter l’aboutissement à une solution politique globale, basée sur l’accord politique libyen, signé en 2015 à Skhirat.
Le Sommet arabe a également soutenu la candidature du Royaume du Maroc à un siège non-permanent au Conseil de Sécurité pour la période 2028-2029, et appelé les États membres à mobiliser tous les efforts dans leurs démarches auprès des pays amis afin de soutenir cette candidature.
Le texte appelle pays, institutions financières, à « rapidement fournir le soutien financier nécessaire » pour un plan de reconstruction de Gaza, dévoilé lors d’un précédent sommet de la Ligue arabe en mars. Cette initiative prévoit un fonds destiné à financer la reconstruction -53 milliards de dollars sur cinq ans- pour le territoire palestinien.
A l’ouverture du sommet, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a appelé à faire « pression sur Israël pour arrêter le massacre à Gaza ». Il a assuré que son pays présenterait un projet de résolution à l’ONU pour que la Cour internationale de justice « se prononce sur le respect par Israël de ses obligations internationales ».
Sanchez a précisé que l’Espagne défendrait un autre projet de résolution onusien demandant qu’Israël mette « fin au blocus humanitaire imposé à Gaza ».