Il semble que la grève générale n’a pas eu l’effet escompté. 48 heures de débrayage national lancé par le front syndical n’ont pas suffi à faire plier le gouvernement qui, finalement, a réussi à faire voter la loi sur le droit de grève. Adopté en deuxième lecture par les députés, le texte, attendu depuis plus d’une soixantaine d’années, a enfin achevé son circuit législatif en attendant l’examen de la Cour constitutionnelle. Le ministre de tutelle, Younes Sekkouri, se débarrasse ainsi d’un lourd fardeau qu’il a porté pendant trois ans de discussions ardues avec les partenaires sociaux sans obtenir le consensus syndical qu’il cherchait initialement. Les syndicats récalcitrants continuent de brocarder cette loi, pourtant jugée trop favorable aux salariés. Leur colère est-elle justifiable ? Contactées par « L’Opinion », les parties concernées croisent leurs arguments. Débat.
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