​Musique : Le ramadan des Instituts français

La Méditerranée, creuset des civilisations et trait d’union entre les rives du Sud et du Nord, sera au cœur de cette édition des Nuits du Ramadan qui invite les spectateurs à une exploration musicale et culturelle où chaque groupe contribue à tisser un récit riche et pluriel, célébrant ainsi « la diversité et l’unité de cet espace partagé ». La programmation de cet événement a été conçue comme « une traversée dans les différentes villes du Royaume, où chaque représentation est une escale unique, un moment de rencontre entre le public et des artistes unis par une même mer, mais porteurs d’horizons variés ». Cette édition, dont les activités culturelles se tiendront dans les différentes antennes de l’Institut français du Maroc, ambitionne de faire vivre l’esprit des Nuits du Ramadan à travers notamment la célébration de la spiritualité, de la mémoire et de la diversité culturelle.
 

Initiées pour la première fois en 2007 par l’Institut français d’El Jadida, puis étendues à toutes les antennes de l’Institut français du Maroc, « Les Nuits du Ramadan » sont devenues un rendez-vous incontournable pour célébrer le mois sacré à travers la musique et la culture. Cet événement est parvenu, en près de 20 ans, à rassembler plus de 20.000 passionnés de musique, dans une ambiance familiale et conviviale. Le but est de mettre à l’honneur les scènes musicales marocaine et française, tout en offrant un espace privilégié d’échanges interculturels et intergénérationnels permettant de diffuser des valeurs universelles de dialogue, de respect, de tolérance et de partage qui caractérisent les musiques du monde. Avec, comme pépite, Ouled El Bled, un hommage à la musique arabo-amazighe porté par des musiciens, du nord et sud de la Méditerranée, unis par leur lien avec le Maroc. Fred, Léo, Étienne et Kahina sont tous français mais ont été littéralement happés par la musique arabe et amazighe. Après de longues années d’immersion au Maroc, ils ont écrit avec tendresse, humour et poésie des chansons qu’ils chantent en darija ! Ces chansons improbables, souvent drôles, parfois touchantes et toujours intenses, ont été inspirées par les aventures humaines et musicales de Fred et Léo au Moyen-Atlas, dans les zawiya de Zerhoun, les mariages marrakchis et les cabarets de Casablanca ainsi que par les chansons malicieuses de Houcine Slaoui et la poésie populaire de Chkara. Le tout rehaussé du talent musical d’Étienne et de Kahina.