Les investigations se concentreront sur l’ensemble des individus impliqués dans la gestion de cette page, y compris les contributeurs ayant fourni des informations erronées ou des contenus injurieux. Les unités spécialisées en cybercriminalité seront chargées de retracer l’origine technique des publications litigieuses et d’analyser les échanges réalisés via cette plateforme, dans le but d’identifier les responsables, qu’ils se trouvent au Maroc ou à l’étranger.
Au Maroc, la diffamation sur les réseaux sociaux est un délit passible de sanctions pénales, conformément aux dispositions du code pénal et de la loi sur la presse et l’édition. Les peines encourues incluent des amendes substantielles et des peines d’emprisonnement, notamment lorsque les accusations sont infondées ou visent des personnalités publiques et des institutions officielles.
Cette affaire a provoqué une vive émotion parmi les victimes, qui réclament une application rigoureuse de la loi à l’encontre des auteurs de ces actes. Elles dénoncent l’utilisation abusive des réseaux sociaux pour propager des informations mensongères et régler des comptes personnels.
Dans l’attente des conclusions de l’enquête menée par la brigade nationale, l’opinion publique locale suit de près les développements de cette affaire. Les citoyens et les responsables concernés espèrent que des mesures fermes seront prises pour endiguer ce phénomène, qui suscite de plus en plus d’inquiétudes.
Il convient de souligner que le procureur du roi, Mohamed Louadaa, jouit d’une réputation d’intégrité et de rigueur dans l’exercice de ses fonctions. Son engagement en faveur de la justice et du respect des lois fait de lui une figure respectée au sein de la région de Sidi Bennour.