Le ministère algérien des Affaires étrangères a regretté la réaffirmation de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara par le Secrétaire d’Etat, Marco Rubio. Un réaction timide qui contraste avec le ton virulent adopté contre la France. Détails
« L’Algérie regrette la confirmation de cette position de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité dont il est normalement attendu qu’il témoigne d’un respect de la légalité internationale de manière générale et des résolutions du Conseil de Sécurité de manière particulière », lit-on sur le communiqué, qui a pris un ton étonnement timide et mesuré qui trahit la peur des autorités algériennes de s’en prendre aux Etats-Unis.
L’Algérie a ressassé ses éléments de langage en considérant le « Sahara comme un territoire non-autonome au sens de la Charte des Nations Unies ».
Le ministère algérien a également rappelé que toute approche en dehors de ce cadre ne favorise pas le règlement du conflit.
Pour rappel, le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a réitéré sans équivoque la reconnaissance américaine lors d’une rencontre, tenue mardi, avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Washington. Il a fait savoir que le plan marocain constitue la seule base réaliste pour résoudre le conflit.