Cyberespace : Comment contrer la guerre hybride de l’Algérie

La cyberattaque survenue le 9 avril contre la CNSS, revendiquée par un groupe de hackers algériens, a révélé les vulnérabilités de nos infrastructures numériques. Au-delà de l’événement en lui-même, cet épisode s’inscrit dans une logique de guerre hybride, où le cyberespace devient un terrain d’affrontement stratégique. Face à ce type de menace, il est urgent de renforcer nos défenses, avec notamment une gouvernance cyber plus centralisée, portée par une autorité forte comme la DGSSI.

L’objectif : mieux coordonner les réponses, anticiper les incidents et protéger les secteurs critiques. Une réforme de l’architecture nationale s’impose, avec la création d’un Centre national des opérations de sécurité (NSOC), en lien avec des centres spécialisés par secteur. Mais cette montée en puissance ne peut se faire sans moyens.

Plusieurs administrations manquent encore de ressources pour sécuriser leurs systèmes. Et le déficit de profils qualifiés freine les capacités de réaction. À l’heure où les attaques se multiplient, bâtir une cyber-sécurité robuste devient un enjeu de souveraineté. Enquête et diagnostic d’experts.