Le Maroc est cité parmi les principales plaques tournantes mondiales du commerce de cosmétiques contrefaits, selon un rapport conjoint de l’OCDE et de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO).
Ce document met en lumière la prolifération de produits contrefaits dans plusieurs secteurs à risque : pièces détachées automobiles, médicaments, jouets, produits alimentaires, mais aussi cosmétiques. Autant de produits qui, en plus d’être illégaux, représentent une menace directe pour la santé et la sécurité des consommateurs.
Le commerce de contrefaçon, avertissent les auteurs du rapport, pèse lourd sur l’économie mondiale. En 2021, il a représenté 467 milliards de dollars, selon les données douanières analysées entre 2021 et 2022. Les secteurs les plus touchés restent l’habillement, les chaussures et la maroquinerie, qui concentrent à eux seuls 62 % des saisies. Mais la contrefaçon touche désormais presque tous les aspects de la vie quotidienne.
Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, alerte : « Le commerce illicite met en péril la sécurité publique, enfreint les droits de propriété intellectuelle et freine la croissance économique. Le recours aux nouvelles technologies par les contrefacteurs complique davantage la lutte contre ce phénomène. »
Le Maroc, acteur clé dans la contrefaçon de cosmétiques
Intitulée Mapping Global Trade in Fakes 2025 : Global Trends and Enforcement Challenges, l’étude révèle que la Chine reste le principal pays d’origine des produits contrefaits, représentant 45 % des saisies déclarées en 2021. Toutefois, d’autres régions, comme l’Asie, le Moyen-Orient, l’Amérique latine, et notamment le Maroc, jouent également un rôle important.
Le rapport indique que le Maroc est désormais l’une des principales routes mondiales pour les cosmétiques contrefaits, au point d’être considéré comme l’un des exportateurs majeurs de ces produits vers l’Union européenne. Les réseaux de contrefaçon adaptent sans cesse leurs stratégies. Ils exploitent les routes maritimes internationales et préfèrent expédier les produits en pièces détachées — avec emballages séparés — pour les assembler à proximité des marchés cibles. En parallèle, ils profitent d’un contrôle plus souple des envois postaux : 65 % des saisies concernent des colis ou courriers, preuve d’un recours accru à ces moyens d’acheminement rapides et peu surveillés.
L’OCDE souligne la nécessité d’adapter les outils de contrôle et de renforcer la coopération entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la contrefaçon. Pour faire face à cette menace globale, le rapport appelle à une coopération internationale plus poussée. Il insiste sur l’importance d’un partage d’informations en temps réel entre douanes, polices, cellules de renseignement financier et autorités de surveillance des marchés.
Enfin, il préconise une collaboration renforcée entre les opérateurs logistiques, les services postaux, les zones franches et les plateformes de commerce, afin d’empêcher que leurs infrastructures ne soient détournées à des fins illégales.
Le commerce de contrefaçon, avertissent les auteurs du rapport, pèse lourd sur l’économie mondiale. En 2021, il a représenté 467 milliards de dollars, selon les données douanières analysées entre 2021 et 2022. Les secteurs les plus touchés restent l’habillement, les chaussures et la maroquinerie, qui concentrent à eux seuls 62 % des saisies. Mais la contrefaçon touche désormais presque tous les aspects de la vie quotidienne.
Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, alerte : « Le commerce illicite met en péril la sécurité publique, enfreint les droits de propriété intellectuelle et freine la croissance économique. Le recours aux nouvelles technologies par les contrefacteurs complique davantage la lutte contre ce phénomène. »
Le Maroc, acteur clé dans la contrefaçon de cosmétiques
Intitulée Mapping Global Trade in Fakes 2025 : Global Trends and Enforcement Challenges, l’étude révèle que la Chine reste le principal pays d’origine des produits contrefaits, représentant 45 % des saisies déclarées en 2021. Toutefois, d’autres régions, comme l’Asie, le Moyen-Orient, l’Amérique latine, et notamment le Maroc, jouent également un rôle important.
Le rapport indique que le Maroc est désormais l’une des principales routes mondiales pour les cosmétiques contrefaits, au point d’être considéré comme l’un des exportateurs majeurs de ces produits vers l’Union européenne. Les réseaux de contrefaçon adaptent sans cesse leurs stratégies. Ils exploitent les routes maritimes internationales et préfèrent expédier les produits en pièces détachées — avec emballages séparés — pour les assembler à proximité des marchés cibles. En parallèle, ils profitent d’un contrôle plus souple des envois postaux : 65 % des saisies concernent des colis ou courriers, preuve d’un recours accru à ces moyens d’acheminement rapides et peu surveillés.
L’OCDE souligne la nécessité d’adapter les outils de contrôle et de renforcer la coopération entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre la contrefaçon. Pour faire face à cette menace globale, le rapport appelle à une coopération internationale plus poussée. Il insiste sur l’importance d’un partage d’informations en temps réel entre douanes, polices, cellules de renseignement financier et autorités de surveillance des marchés.
Enfin, il préconise une collaboration renforcée entre les opérateurs logistiques, les services postaux, les zones franches et les plateformes de commerce, afin d’empêcher que leurs infrastructures ne soient détournées à des fins illégales.