Selon l’Office des Changes, les exportations de véhicules produits au Maroc ont baissé de 7,8% au premier trimestre, provoquant une perte estimée à plus de 3 milliards de dirhams, si l’on compare ces résultats à ceux de la même période en 2024.
Si Renault Maroc a connu une légère baisse de ses volumes, due à des ajustements et à des perturbations mineures, Stellantis est réellement impactée, en ayant connu une série de difficultés techniques et logistiques depuis fin 2024.
En effet, les usines du groupe Renault à Tanger et Casablanca ont connu une baisse limitée à 3,6% en comparaison à l’année précédente, atteignant une production de 132.000 unités entre janvier et fin avril.
Stellantis Maroc, quant à elle, a fait face à des rappels sur les marchés européens, notamment dus à des moteurs défaillants, ainsi qu’à des opérations de maintenance.
Un redressement des volumes exportés est tout de même envisagé par les industriels, avec un retour à la normale projeté avant la fin de l’année.
Par ailleurs, une attaque antidumping transnationale a été menée par plusieurs pays d’Europe et explique également ce recul. Elle serait liée à l’entreprise chinoise Citic Dicastal, spécialisée dans la fabrication de jantes en aluminium et installée à Kénitra.
Cette affaire aurait conduit à l’annulation d’un projet d’investissement au Maroc, au profit d’un projet similaire au Portugal. Dicastal a tout de même confirmé sa volonté de s’implanter un peu plus au sein du Royaume, avec l’ouverture prévue d’un quatrième site industriel.