OCI : Abdellah Rafiqi élu à la Commission permanente des droits de l’homme

Le chercheur marocain, Abdellah Rafiqi a été élu membre de la Commission permanente indépendante des droits de l’homme de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI).

Abdellah Rafiqi, penseur et chercheur spécialisé dans les questions de l’extrémisme religieux et de la réforme de la pensée islamique, a été élu membre de la Commission permanente indépendante des droits de l’homme de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), à l’issue des élections tenues en marge de la 51e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OCI, actuellement réunis à Istanbul, en République de Turquie, apprend-on d’un communiqué officiel. 

Selon la même source, l’élection d’Abdellah Rafiqi « vient ainsi renforcer la présence du Maroc dans les enceintes internationales et ouvrir de nouvelles perspectives pour la promotion d’une vision humaniste, modérée et inclusive des droits humains dans le monde islamique ».

Connu auparavant sous le nom d’« Abou Hafs », Abdellah Rafiqi est connu pour avoir consacré une partie de son parcours académique à la recherche dans la théologie et l’extrémisme religieux. 

Actuellement conseiller auprès du ministre de la Justice, il dirige le Centre d’études, de médiation et de réflexion « Waïe », préside la Commission scientifique de l’organisation internationale CISEG (basée à Barcelone) et est membre du réseau régional d’experts de l’Institut Berghof en Allemagne.

Né à Casablanca en 1974, il est diplômé de la Faculté de la Charia de Médine, titulaire d’un master en philosophie obtenu à la Faculté des Lettres de Fès, et prépare actuellement une thèse de doctorat en sociologie. Il a publié de nombreux articles et dossiers, en arabe, en français et en espagnol, dans des revues nationales et internationales, principalement sur l’extrémisme religieux, les droits humains et la réforme de la pensée islamique. Il a également coécrit plusieurs ouvrages dans ces domaines.

Son parcours personnel confère à sa nomination une portée symbolique majeure. Ancien chef de file du courant salafiste au début des années 2000, il a été condamné à 30 ans de prison, dont il a purgé neuf ans avant de bénéficier d’une grâce royale. Depuis, il s’est imposé comme une voix courageuse et engagée pour les droits de l’homme, la tolérance et la dignité.
 

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