Pour amadouer l’administration Trump, l’Algérie offre son sol à ExxonMobil

En plein isolement, l’Algérie tente tant bien que mal d’amadouer les Etats-Unis depuis le retour de Donald Trump. Après s’être résigné à la hâte à signer l’accord de coopération militaire, Alger s’efforce d’offrir son sous-sol au géant américain ExxonMobil. Détails.

L’Algérie ne cesse d’amadouer les Etats-Unis depuis le retour de Donald Trump à la Maison blanche. Isolé et sous pression sur la question du Sahara, Alger ne ménage aucun effort pour éviter de flatter et séduire les Américains quitte à leur offrir un accès préférentiel à son sous-sol. Ceci a été au cœur de la visite d’une délégation du géant pétrolier américain ExxonMobil à Alger où elle a été chaleureusement reçue par le président Tebboune. 

Dans le communiqué officiel, on parle d’examiner les opportunités de coopération entre ExxonMobil et Sonatrach, l’exploration, de la production d’hydrocarbures et des projets liés à la transition énergétique. Or, il s’agit purement d’ouvrir les vannes du sous-sol algérien au géant américain qui convoite visiblement les richesses minières et gazières qu’il compte exploiter à des tarifs préférentiels au moment l’Etat algérien veut réduire sa participation dans les gisements non-explorés à 20% en vertu d’un projet de loi soumis au Parlement. Cela dit, 80% du potentiel des gisements serait dévolu aux sociétés étrangères par un pays qui, étrange, se targue en permanence de sa souveraineté !

L’Algérie a déjà fait savoir ses intentions et demeure prête à aller le plus loin possible avec les Américains comme l’a fait savoir son ambassadeur à Washington, Sabri Boukadoum. Lequel a proposé à l’administration Trump un accès plus important aux richesses ministères et pétrolières, y compris les terres rares. D’où sa fameuse déclaration à DefenseScoop : « The sky is the limit ».

Maintenant, le régime algérien s’évertue à garder à tout prix de bons rapports avec Washington au moment où il continue de s’opposer aux efforts américains pour clore définitivement la question du Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine.

Alger, dont la réputation internationale s’est écorchée par ses rapports avec l’Iran et son rôle dévastateur au Sahel, veille absolument à ne pas froisser l’administration Trump. Preuve en est que le régime algérien s’est hâté de signer, le 22 janvier, le d’accord de coopération militaire avec le Chef de l’AFRICOM, Michal Longey, au lendemain de l’investiture de Donald Trump.

 

 

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