Histoires scabreuses révélées par le Scanner

Des fictions inspirées de faits réels

L’étrange malaise du passager 4D

Dans un aeroport international

Le vol en provenance de São Paulo venait à peine de toucher le tarmac. 
Dans le fauteuil 4D, un homme à la silhouette nerveuse transpire abondamment. 
Il prétend souffrir de maux de ventre. 
L’agent de la douane, un certain abdelouhab, sent l’embrouille. 
Il décide de faire appel au service médical.

Direction la salle de radiologie.

Le scanner abdomino-pelvien révèle une image saisissante : plus de 100 gélules ovales, toutes semblables, flottent dans l’intestin grêle de l’homme. 
Une cargaison illégale de héroïne encapsulée, ingérée une à une avec de l’eau sucrée. 
L’homme sera opéré d’urgence : une des capsules commençait à fuir, ce qui aurait pu lui être fatal.

Le touriste au ventre bien garni

Dans un l’hôtel trés chic de Marrakech, un touriste nigérian perd connaissance. 
Fièvre, convulsions, sueurs froides. 
On l’emmène au CHU. L’équipe de garde, méfiante, décide de passer un scanner.

Là, sous les yeux effarés du radiologue : plus de 80 corps étrangers ovales en parfaite symétrie.

Une course contre la montre est engagée. 
Le contenu : cocaïne pure à 85 %. 
Le diagnostic est clair : « body-packer », mule humaine, transportant la drogue dans son ventre l’Afrique vers l’Euroe. Concaine venant des USA.

Une capsule avait éclaté.
Il ne survivra pas à l’intoxication massive. 
Son nom, jusqu’à aujourd’hui, reste inconnu. Mais les images du scanner ont été conservées… comme pièces à conviction.

Le diplomate silencieux

Casa – Dubaï – Kwalalampur 

Il portait un costume trois-pièces, un passeport diplomatique, et un regard froid de sphinx. 
À Dubai, un chien renifleur s’agite. 
Le protocole diplomatique interdit toute fouille invasive. 
Mais face au comportement suspect, les autorités obtiennent une autorisation exceptionnelle de scanner.

Le verdict tombe, implacable : 127 capsules dans l’estomac et les intestins. Le contenu ? Héroïne afghane. Valeur marchande : près de 1,5 million d’euros.

Le scanner, comme toujours, ne ment pas. 
Le diplomate est arrêté. Son immunité, révoquée par son propre pays.

 La femme au corset suspect

Casablanca, Maroc

À l’aéroport Mohammed V, une jeune femme élégante revient du Brésil. 
Elle boite légèrement, prétendant souffrir de lombalgie. 
Mais son corset orthopédique semble trop rigide. 
Les agents, méfiants, demandent un passage au scanner corporel.

Ce n’est pas dans le ventre que se cache le trésor, mais dans les gaines du corset et sous les faux pansements : des sachets compressés de cocaïne liquide, solidifiée dans des tubes de latex.

Un scanner thoraco-abdominal est réalisé, par précaution : trois capsules avaient aussi été avalées, par « doublure de sécurité ». 
Ce jour-là, la machine aura parlé deux fois : au thorax et à l’abdomen.

5. Le moine qui priait trop doucement

Katmandou – Dubaï – Rome

Un moine bouddhiste, tunique safran et tête rasée, voyage en silence. 
Il médite dans la salle d’embarquement, mains jointes. 
Mais à Rome, l’agent de sécurité remarque une démarche flottante, presque maladroite.

Le scanner complet révèle une vérité scandaleuse : plus de 90 capsules contenant une pâte brune compactée : opium brut enrobé de gélatine.

L’enquête révélera que l’homme n’était pas moine, mais chimiste de formation, reconverti en « passeur religieux » pour brouiller les pistes. 
Le scanner, une fois encore, déchira le déguisement.

Dans tous ces récits, un personnage invisible mais redoutable traverse les chapitres : le scanner médical.

Ni juge, ni policier, il ne pose pas de questions.
Il observe, révèle, trahit les mensonges corporels. 
Sans lui, la drogue continuerait à voyager, nichée dans les replis de l’intestin ou cousue dans les corsets du silence.

Et dans le monde feutré des mules et des passeurs, une chose est désormais sûre :
on peut tromper un douanier, mais pas un scanner.

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