Malgré ces richesses, la destination souffre encore d’une forte saisonnalité, d’un déficit d’animation hors été et d’un entretien insuffisant de certains sites patrimoniaux et espaces publics, tandis que les données de suivi restent fragmentées, limitant une gouvernance efficace. Après avoir atteint 350 854 nuitées en 2019, le secteur a enregistré 273 144 nuitées en 2022, confirmant la reprise mais aussi une marge de progression importante, d’autant que le Maroc dans son ensemble a franchi un record de 17,4 millions de visiteurs en 2024 et déjà 11,6 millions fin juillet 2025.
Pour capitaliser sur cette dynamique, les solutions préconisées portent sur la mise en valeur du patrimoine par une scénographie modernisée et un meilleur contrôle des flux, la diversification de l’offre à travers l’écotourisme et le tourisme d’affaires, la création de forfaits courts séjours reliant Casablanca et El Jadida, ainsi qu’une stratégie de promotion digitale et événementielle ciblée.
L’instauration d’un observatoire provincial du tourisme, en alignement avec l’Observatoire national, apparaît essentielle pour suivre les indicateurs, optimiser l’offre et fixer des objectifs ambitieux, dont celui de dépasser les 400 000 nuitées à l’horizon 2026 et d’atteindre un taux d’occupation moyen supérieur à 55 %.