Entre médiation et pression… L’affaire de la mineure de Smara sera-t-elle classée ?

L’opinion publique de la ville de Smara a été ébranlée par un crime odieux dont la victime est une mineure de moins de quinze ans, découverte lors d’une descente de police dans une maison utilisée pour la prostitution.

Un examen médical a confirmé que la victime avait perdu sa virginité, transformant l’affaire en un sujet de préoccupation publique, révélant l’exploitation effroyable de l’enfance, l’une des formes les plus atroces de violation de la dignité humaine.

Des sources bien informées ont confirmé que les enquêtes ont conduit à l’arrestation de quatre individus, dont trois ont été condamnés provisoirement, tandis que le quatrième est toujours en détention provisoire.
Cependant, d’autres informations indiquent que le nombre de personnes impliquées pourrait dépasser la vingtaine, dont des fonctionnaires et des personnalités publiques.

Par ailleurs, il a été signalé que le directeur d’un établissement scolaire de la ville est impliqué dans l’affaire, ce qui soulève de sérieuses questions : comment le directeur d’un établissement scolaire, censé protéger les élèves mineurs, peut-il être complice d’un acte aussi odieux ?
Y a-t-il d’autres victimes dont les histoires ont été étouffées ?

Dans ce contexte, le Bureau central de l’Association marocaine des droits de l’homme et de l’environnement a publié une déclaration ferme exprimant sa profonde préoccupation et ses regrets face aux détails de ce scandale, le considérant comme un crime choquant la conscience humaine et une atteinte aux droits des enfants et à la dignité de la société.

L’association, à travers cette déclaration, a exigé une enquête urgente et approfondie sur toutes les personnes impliquées, leur arrestation sans exception ni médiation, et la mise en œuvre de leur responsabilité conformément à la loi. Elle a également appelé à la protection de l’enfant contre toute forme de pression et de menace, et à ce qu’elle bénéficie d’un soutien médical et psychologique.

Elle a aussi souligné la nécessité de dénoncer tous ceux qui entravent le cours de la justice et de traduire en justice ceux qui tentent d’interférer illégalement dans cette affaire.

L’association a conclu sa déclaration en soulignant que l’enfant n’est pas une simple victime passagère, mais plutôt le symbole d’une tragédie qui exige une attitude franche et responsable pour obtenir justice et équité.

Elle a appelé à ce que cette affaire constitue un véritable test de la rigueur des institutions en matière de protection des enfants et de préservation de la dignité de la société.

 

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