Plus d’une centaine de réfugiés soudanais ont péri ou sont portés disparus après deux naufrages samedi et dimanche au large de Tobrouk dans l’est de la Libye, ont indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR).
L’autre drame a eu lieu dimanche, a informé l’OIM. Elle a fait part d’un «tragique accident» suite à un incendie qui «s’est déclaré sur un canot pneumatique transportant 75 réfugiés soudanais». «Au moins 50 vies ont été perdues», a précisé une porte-parole de l’OIM à l’AFP, sans être en mesure d’indiquer si des femmes et enfants figuraient parmi les victimes. Cette embarcation était également partie de Tobrouk, et se dirigeait vers la Grèce.
L’OIM a réclamé «une action urgente pour mettre fin à ces tragédies en mer». De son côté, le HCR a estimé sur X qu’«étant donné que les voies sûres et légales (pour rejoindre l’Europe, ndlr) ne sont accessibles qu’à un très petit nombre de personnes, la véritable solution est de mettre fin à la guerre au Soudan afin que les familles puissent rentrer chez elles en toute sécurité et ne pas entreprendre ces voyages dangereux».
Entre le 1er janvier et le 13 septembre, 456 personnes ont perdu la vie et 420 ont été portées disparues le long de la route maritime du centre de la Méditerranée, la plus dangereuse du monde pour les migrants, a indiqué l’OIM en Libye sur X.