1972. Une bande de « malfaiteurs » investit le quartier général du Parti démocrate américain : une porte déverrouillée et rabattue par un papier collant. Rien d’excitant jusqu’ici. On prévient tout de même la police qui met rapidement la main sur cinq cambrioleurs. L’incident n’aurait pas pris une tournure notoire si un journaliste du Washington Post ne décide de secouer la fourmilière. Le lendemain de l’arrestation, Bob Woodward (Robert Redford) découvre que les cinq personnes arrêtées, quatre Cubains et un certain James McCord, anciennement agent du FBI et de la CIA, étaient menues d’un équipement pour placer des micros. Ils traficotent tous avec la CIA et disposent d’un même avocat. Ils rejettent alors ceux commis d’office. Le journaliste Woodward fait un lien entre les intrus et Howard Hunt, « membre du Comité pour la réélection du Président et à Charles Colson, conseiller juridique de la Maison-Blanche de Richard Nixon, président des États-Unissortant et candidat à l’élection présidentielle de 1972. » Woodward partage le poids du dossier avec un collègue, Carl Bernstein (Dustin Hoffman). Ils mènent ensemble l’enquête. Des témoignages plus ou moins déterminants s’accumulent dont ceux de personnalités liées au scandale. Les journalistes sont épaulés par « Gorge profonde », un informateur masqué. Leurs investigations poussent à une recherche sénatoriale ne rendant compte à personne. Condamnation des personnes impliquées et démission du Président Richard Nixon. Tentative de synopsis du film « Les Hommes du président » réalisé en 1976 par Alan J. Pakula avec une prestation marquante de la carrière de Robert Redford disparu le 16 septembre à 89 ans. Il aura également brillé dans « Butch Cassidy et le Kid » en 1969, « L’arnaque » en 1973, « Nos plus belles années » en 1973 (toujours) aux côtés de Barbara Streisand, un film de Sidney Pollack, son réalisateur fétiche. Celui-ci le gratifie d’un beau rôle en 1985 dans « Out of Africa » avec la participation divine de Meryl Streep. On cite aussi « L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » que Redford produit et réalise en 1998… Avec cela, il fonde en 1981 le Sundance Institute duquel sortent des talents comme Steven Soderbergh et Quentin Tarantino. Il se rend au Maroc pour le tournage de « Spay Game » de Tony Scott sorti en 2001. En 2019, le Festival international du film de Marrakech lui rend hommage.
