Intelligence artificielle: plus d’un tiers de l’emploi dans le service public

« 36% de l’emploi dans le secteur public sera exposé à des changements importants, soit environ 125 millions d’ETP (équivalents temps plein) », selon l’étude, relayée par des médias français.

Près de 22% d’emplois pourraient être « augmentés » dans la mesure où l’IA introduira de nouvelles fonctions ou prendra en charge des tâches périphériques, d’après la même source, relevant que les métiers de l’administration, des relations publiques ou de l’enseignement seront les plus concernés.

L’étude cite en exemple les douanes, les secrétaires juridiques ou encore les agents des services des impôts qui pourraient être assistés par l’IA pour la détection de la fraude fiscale.

Le secteur de la santé, quant à lui, sera affecté avec des traitements personnalisés ou encore une amélioration de l’efficacité administrative, selon les conclusions du cabinet. À l’opposé, d’autres emplois, notamment dans l’aide à la personne, seront très peu concernés.

Par ailleurs, un certain nombre d’emplois pourraient être entièrement automatisés (7,5% de l’emploi dans le secteur public). Il s’agit en particulier des métiers de bureautique comme les assistants administratifs, secrétaires ou agents dans des centres d’appels, note l’étude: certaines tâches de faible complexité « semblent plus facilement répliquées par l’IA ». 

« Nous commençons à avoir des perspectives sur ces sujets », indique l’auteur de l’étude, Alain Chagnaud, cité par la presse, soulignant néanmoins que « le déploiement de l’IA prendra du temps et de l’argent ». 

Pour réaliser cette étude, le cabinet a utilisé une méthode de classification des emplois du bureau international du travail (BIT) et analysé 450 métiers du secteur public, représentant 351 millions d’emplois au niveau mondial.