Trois jeunes migrants marocains, dont deux mineurs ont été retrouvés par la Garde Civile espagnole noyés dans les eaux de Sebta. Le rapatriement de leur corps est entravé par des obstacles procédurales au grand dam des familles. Détails.
L’autre jeune infortuné, Mohamed El Haouzy, est mort en essayant de rejoindre l’Europe via Sebta. Il espérait y trouver du travail pour subvenir aux besoins de sa mère et de sa jeune fratrie vivant à Kaa Asras (province de Chaouen). Son cadavre a été identifié le 12 septembre par deux proches résidant dans le centre d’hébergement temporaire des immigrés (CETI) de la ville.
Même si les corps ont été identifiés grâce à leurs proches et au travail de la police judiciaire locale, leur rapatriement est bloqué sans justification claire. Leurs cadavres sont encore conservés dans des réfrigérateurs.
Les familles ont contacté la presse locale pour faire avancer le dossier, tandis que la famille d’un des mineurs a saisi la justice.