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Le procès pour « meurtre terroriste » d’un Marocain accusé d’avoir tué un sacristain à la machette et blessé un prêtre et un étudiant dans deux églises en janvier 2023, une affaire qui avait choqué l’Espagne, s’est ouvert lundi à Madrid.
Le parquet, qui en Espagne présente ses réquisitions avant le début du procès, réclame une peine de 50 ans de prison contre Yassine Kanjaa, accusé du « meurtre terroriste » d’un sacristain, ainsi que de « tentative de meurtre terroriste » après ces attaques commises à Algésiras, dans le sud du pays.
Dans les mois précédant l’attaque, le suspect avait « suivi un processus de radicalisation, adoptant les théories islamiques les plus strictes, qui prônent l’incompatibilité avec les principes et valeurs des autres religions et la nécessité d’agir pour les éliminer », peut-on lire dans l’acte d’accusation.
Le 25 janvier 2023, l’accusé, armé d’une « machette de grande taille », avait frappé un étudiant de 20 ans dans la rue, puis était ensuite entré dans l’église San Isidro pendant une messe et avait grièvement blessé le prêtre au cou.
Yassine Kanjaa s’était ensuite rendu dans une deuxième église, avait poursuivi le sacristain et l’avait tué en lui assénant des coups de machette à la tête et au cou.
Il avait ensuite essayé d’entrer dans une troisième église, mais sa porte était fermée et il avait alors été arrêté par la police.
Bien que Yassine Kanjaa se soit vu diagnostiquer des troubles psychotiques et une schizophrénie « probable », le parquet a estimé que ses « capacités » intellectuelles « n’étaient pas totalement annihilées par sa maladie ».
Yassine Kanjaa, qui n’avait pas de casier judiciaire avant ces attaques, était entré irrégulièrement en Espagne et faisait l’objet d’une procédure d’expulsion.
Le procès durera jusqu’à mercredi devant le tribunal de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, compétente en matière de terrorisme.
La première journée s’est ouverte lundi avec les auditions de témoins, avant de s’achever à la mi-journée. Mardi, le procès doit reprendre avec les déclarations de policiers et d’experts médico-légaux. Yassine Kanjaa doit, lui, comparaître mercredi.
Dans les mois précédant l’attaque, le suspect avait « suivi un processus de radicalisation, adoptant les théories islamiques les plus strictes, qui prônent l’incompatibilité avec les principes et valeurs des autres religions et la nécessité d’agir pour les éliminer », peut-on lire dans l’acte d’accusation.
Le 25 janvier 2023, l’accusé, armé d’une « machette de grande taille », avait frappé un étudiant de 20 ans dans la rue, puis était ensuite entré dans l’église San Isidro pendant une messe et avait grièvement blessé le prêtre au cou.
Yassine Kanjaa s’était ensuite rendu dans une deuxième église, avait poursuivi le sacristain et l’avait tué en lui assénant des coups de machette à la tête et au cou.
Il avait ensuite essayé d’entrer dans une troisième église, mais sa porte était fermée et il avait alors été arrêté par la police.
Bien que Yassine Kanjaa se soit vu diagnostiquer des troubles psychotiques et une schizophrénie « probable », le parquet a estimé que ses « capacités » intellectuelles « n’étaient pas totalement annihilées par sa maladie ».
Yassine Kanjaa, qui n’avait pas de casier judiciaire avant ces attaques, était entré irrégulièrement en Espagne et faisait l’objet d’une procédure d’expulsion.
Le procès durera jusqu’à mercredi devant le tribunal de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, compétente en matière de terrorisme.
La première journée s’est ouverte lundi avec les auditions de témoins, avant de s’achever à la mi-journée. Mardi, le procès doit reprendre avec les déclarations de policiers et d’experts médico-légaux. Yassine Kanjaa doit, lui, comparaître mercredi.
(Avec AFP)
