Dans le silence solennel des premières heures du vendredi 10 octobre, la chambre criminelle d’appel du tribunal de Tanger a rendu son arrêt : la sentence initiale est confirmée, les ténèbres d’un crime glaçant ne seront pas effacées.
Mais l’onde de choc ne s’arrête pas là. Le tribunal a également confirmé la culpabilité du tuteur de la jeune fille, reconnu coupable de complicité silencieuse. Dix années de prison ferme lui sont infligées pour avoir dissimulé les preuves, modifié la scène du crime et omis de dénoncer une atrocité dont il connaissait l’existence.
Ce double jugement, rendu dans une atmosphère lourde de gravité, vient clore une affaire qui aura marqué les annales judiciaires par sa brutalité, son énigme familiale, et la sidération qu’elle a suscitée. Tanger, meurtrie, se souvient. La justice, elle, a parlé.