Accords de libre échange : Le Royaume peut-il rééquilibrer ses balances ?

En 2024, le déficit commercial du Maroc a atteint 304,9 milliards de dirhams, en hausse de 6,8% par rapport à 2023. Cette aggravation concerne surtout les partenaires liés par des ALE, comme l’UE, les États-Unis ou la Turquie.

Depuis 1996, le Maroc a signé 56 ALE, mais leur structure repose essentiellement sur la libéralisation tarifaire, sans véritables mécanismes de coopération industrielle ou de transfert technologique. Cette approche n’a ni stimulé les exportations ni attiré suffisamment d’investissements productifs. Pourtant, des alternatives existent, notamment avec les plus grands marchés au monde, les États-Unis et la Chine, qui offrent tous deux des opportunités historiques : le premier en appliquant des droits de douane relativement faibles (10%), le second en abolissant les droits de douane.

Pour en tirer parti, il devient urgent de refondre nos ALE autour de partenariats industriels, de co-exportations et de projets de localisation productive, afin d’en faire de véritables leviers de souveraineté économique et d’industrialisation.
 

Trouvez l’intégralité de l’article dans notre édition du Jeudi 7 Août 2025, disponible en kiosque.

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