La Cour d’appel d’Agadir a rendu, mardi 14 octobre, un verdict particulièrement sévère dans l’affaire des violences survenues à Aït Amira, relevant de la province de Chtouka Aït Baha. Dix-sept personnes ont été condamnées à un total de 162 années de prison ferme pour leur implication dans des actes de vandalisme, d’incendie volontaire et de troubles à l’ordre public.
Les peines prononcées varient selon le degré d’implication des prévenus : trois accusés ont écopé de 15 ans de prison, un autre de 12 ans, neuf de 10 ans, un de 5 ans, un autre de 4 ans, et deux de 3 ans chacun.
Durant les audiences, la Cour a examiné en détail les circonstances des affrontements, les dégâts matériels enregistrés et les preuves attestant de la participation directe des condamnés aux actes incriminés. Les prévenus étaient poursuivis pour incendie volontaire de biens publics, violences contre les forces de l’ordre, et atteinte à la sécurité collective.
Les autorités judiciaires et sécuritaires avaient déjà annoncé, dans des communiqués antérieurs, leur volonté de traiter avec rigueur tout acte de vandalisme ou d’atteinte à l’ordre public, rappelant que les peines prévues par la loi peuvent atteindre jusqu’à 20 ans de réclusion, voire la prison à perpétuité en cas de circonstances aggravantes.