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Pour son troisième jour, la Semaine de l’Environnement, portée par l’association Doukkala en partenariat avec l’Université Chouaïb Doukkali, a pris une dimension profondément humaine en investissant le quartier emblématique de Sidi Daoui. Loin d’une simple opération de propreté, cette journée s’est érigée en véritable manifeste pour une écologie de proximité, où embellissement urbain et sensibilisation ont marché main dans la main.
Une mobilisation collective exemplaire
Dans un élan de solidarité rare, l’initiative a rassemblé une mosaïque d’acteurs engagés : membres de l’association Doukkala, jeunes dynamiques de la section « Jeunes de l’Association Doukkala », équipes dévouées d’ARMA Environnement El Jadida, et représentants des autorités locales. Tous ont uni leurs forces pour redonner lustre et dignité à ce quartier chargé d’histoire, transformant l’espace public en un chantier de citoyenneté active.
Des actions concrètes, des symboles forts
Au programme : un nettoyage minutieux des ruelles, où chaque détritus enlevé était une promesse de renouveau ; l’embellissement des façades, par des touches esthétiques simples mais percutantes ; et surtout, un geste qui marquera les mémoires : l’installation de plaques en marbre officialisant le nom de la rue Sidi Daoui. Un hommage vibrant à l’identité du quartier, gravé dans la pierre pour les générations futures.
L’éducation, pierre angulaire de la démarche
Mais cette journée n’aurait pas été complète sans sa dimension pédagogique. Des séances de sensibilisation ont éveillé les consciences, invitant les habitants à adopter des gestes écoresponsables et à s’approprier leur cadre de vie. Pour ancrer ces bonnes pratiques, des sacs en plastique ont été distribués, outil modeste mais essentiel pour une gestion durable des déchets.
Un quartier transformé, une communauté réenchantée
Accueillie avec enthousiasme par les riverains, cette initiative a bien plus que nettoyé des rues : elle a ressoudé les liens entre les habitants et leur environnement. Elle rappelle avec force que l’écologie ne se décrète pas, mais se vit au quotidien, dans chaque rue, chaque geste, chaque regard posé sur sa ville.
Mohamed LOKHNATI
