À El Jadida, la nature a retrouvé voix au chapitre, portée par une initiative lumineuse où s’entrelacent engagement citoyen et souffle poétique. En ce mois de mai, à l’entrée de la ville, des arbres de Laurocaria ont été plantés comme on sème l’espérance — un geste délicat, profondément enraciné dans la volonté de rendre à la terre ce qu’elle offre avec tant de générosité.
Mobilisée avec rigueur et passion, l’équipe technique de la ville a veillé à chaque étape du processus : du labour à la mise en terre, de l’arrosage à la coordination, dans une symphonie de gestes précis où chaque acteur local, chaque main tendue, a ajouté sa note à cette partition verte.
La présence de figures éminentes, telles que le président du Conseil scientifique local, Dr Abdelmajid Mohib, ou encore le représentant du ministère des Habous et des Affaires islamiques, Dr Abdelmajid Hadri, a conféré à l’événement une profondeur spirituelle rare. Elle a scellé la rencontre entre le sacré et le vivant, entre l’éthique religieuse et la conscience environnementale, rappelant que prendre soin de la nature, c’est honorer la création dans sa plus pure expression.
Cette démarche s’inscrit dans une vision durable, patiemment nourrie par des efforts continus pour étoffer le couvert végétal urbain, mais aussi pour éveiller l’âme citoyenne, inviter à l’action, et insuffler un amour renouvelé pour l’environnement. Ainsi, El Jadida n’a pas seulement planté des arbres — elle a semé des idées, des rêves, et une promesse silencieuse : celle d’un avenir enraciné dans l’harmonie entre l’homme et la nature.