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En effet, l’Unité d’Intégrité d’Athlétisme (AIU) vient d’annoncer le reclassement du Maroc de la catégorie A (catégorie où les pays sont à plus haut risque de dopage) à la catégorie B. Pour rappel, l’athlétisme marocain a rejoint la catégorie A depuis le 5 mars 2020.
Ce succès n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat des efforts soutenus et structurés de l’Agence Marocaine Antidopage (AMAD).
Depuis sa création, l’AMAD s’est engagée à bâtir une politique solide et transparente en matière de lutte contre le dopage. Cela s’est traduit par la mise en place de mesures et règlements conformes aux standards internationaux fixés par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). La sensibilisation des sportifs, la modernisation des infrastructures de contrôle, et l’adoption d’une approche préventive et éducative (organisation de la caravane nationale « sport sans dopage ») ont été au cœur de cette démarche.
Sortir de la liste noire est un signal fort. Cela montre que le Maroc a su gagner la confiance des instances internationales et qu’il s’inscrit désormais comme un acteur responsable dans le sport mondial. Ce succès met également en lumière le rôle clé des institutions nationales qui, par leur travail acharné, assurent un environnement sain et équitable pour les sportifs marocains.
Cependant, ce reclassement ne doit pas marquer la fin des efforts, mais plutôt une motivation pour aller encore plus loin. L’enjeu est désormais de maintenir ces standards et de continuer à innover dans la lutte antidopage. En renforçant la coopération avec les autres pays et en développant des outils encore plus performants, le Maroc peut se positionner comme un leader régional dans ce domaine.
Ce succès est une victoire pour le sport marocain, mais surtout pour les valeurs d’intégrité et de fair-play. Il est un rappel que l’excellence sportive va de pair avec une éthique irréprochable.
Par ce pas, le Maroc montre au monde que le sport peut et doit rester un espace de mérite et de dépassement de soi, loin des dérives du dopage.
