Le Maroc s’est imposé face au Congo sur la plus petite des marges, un but à zéro. Une victoire de plus à mettre au crédit de Walid Regragui, qui continue d’étoffer son bilan et de se mesurer — comme il aime souvent le rappeler — aux standards européens.
Quelques interrogations demeurent. Face à une équipe qui s’est contentée de défendre, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont souvent manqué d’imagination et de variation. Ni les changements opérés, ni les ajustements tactiques n’ont suffi à débloquer le jeu. Le constat s’impose : lorsque la rencontre se fige, le Maroc peine encore à trouver la clé.
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause le travail du sélectionneur ni d’appeler à un changement de cap, surtout à l’approche d’une CAN très attendue. Mais le groupe, comme son entraîneur, doit éviter de se reposer sur des acquis, fussent-ils positifs. Les résultats sont là, certes, mais la manière reste à retrouver.
Le temps presse : avant décembre, Walid Regragui devra réintroduire dans son jeu ce brin de mystère et d’audace qui fait la différence entre une équipe solide… et une équipe gagnante.
D’ici le coup d’envoi de la CAN, le défi est clair : transformer la rigueur en créativité, et la régularité en éclat.