Les Lionceaux de l’Atlas sont bel et bien champions d’Afrique des moins de 17 ans. Ils ont battu les Aiglons du Mali en finale grâce aux tirs au but. Une séance que tous les joueurs de tous les clubs du monde redoutent comme la peste. Une épreuve éprouvante pour les nerfs de tous ceux qui y assistent. C’est la roulette russe. Une balle mal logée dans le barillet, une gâchette qui s’enraye, un pépin mécanique et tout tombe à l’eau. Dans les tirs au but rien n’est jamais sûr.
On aurait aimé entamer cet article par «comme il fallait s’y attendre » pour célébrer le nouveau trophée continental qui vient orner le tableau de chasse ; mais on l’aurait écrit volontiers si l’adversaire était autre que le Mali.
C’était une finale à sensations fortes et à rebondissements multiples.
Dès l’entame du match, les poulains de Nabil Baha ont fait le travail d’une maturité qui impose le respect.
Obnubilés par le physique impressionnant des Dembele, Bomba et consorts, les Lionceaux n’en avaient cure. Comme nous l’avons signalé dans notre papier de présentation de cette finale, « face à la démonstration physique si chère aux Africains » le football marocain présente son arme secrète : la technique!
C’est ce que les jeunots marocains ont sorti face à la force physique et les tailles de leurs adversaires maliens. Ces derniers forts de ces atouts, sont arrivés sur le terrain, en roulant les mécaniques.
Le cran des Marocains, leur talent et le soutien du public, présent au Stade Bachir, ont fait le reste.
La désinvolture des Maliens va leur coûter le sacre. Ce sont ces derniers qui vont marquer le premier but refusé, à juste titre, par l’arbitre namibienne (arbitre-dame); puisque le joueur malien avait accompagné le ballon au fond des filets… de la main!
La VAR refusera le but malien pour que la partie reprenne de plus belle.
De retour des vestiaires, les Marocains vont contenir les assauts répétés de leurs adversaires en passant néanmoins par des moments où ils pouvaient conclure.
Les 22 acteurs iront aux inévitables tirs des penaltys bien réussis par nos poulains Baha, Khalfioui, Wahabi et Belmokhtar à la Panenka.
Académie Mohammed VI, clubs étrangers et clubs de la Botola ce fut une conjugaison d’efforts qui en passe de fait des footballeurs marocains de tous âges les meilleurs produits dont on peut s’enorgueillir.
Merci beaucoup Bellaârouch! Merci beaucoup fiston.