Le siège de la région Casablanca-Settat a accueilli, mercredi 11 juin, la troisième édition du Festival « Arwah Ghiwaniya », un rendez-vous culturel d’envergure nationale qui s’inscrit dans le cadre d’une convention de partenariat entre le Conseil régional de Casablanca-Settat et le ministère de la Culture et de la Communication. Ce festival vise à enrichir l’offre culturelle régionale, conformément aux objectifs du programme de développement régional 2022-2027.
Les interventions ont salué l’héritage profond de cette mouvance musicale née dans les années 70, mettant en lumière la nécessité de réinventer cet art tout en préservant son authenticité, afin qu’il puisse dialoguer avec les sonorités contemporaines et continuer à incarner les multiples facettes de l’identité culturelle marocaine.
Dans les différentes villes et provinces de la région, les centres culturels et théâtres vibreront au rythme des soirées musicales réunissant figures historiques et jeunes talents. Ces instants scéniques symbolisent une passation intergénérationnelle où tradition et modernité fusionnent pour perpétuer l’âme ghiywanie.
Prenant la parole à cette occasion, M. Abdellatif Maazouz, président du Conseil régional de Casablanca-Settat, a souligné que l’organisation de ce festival trouve toute sa légitimité dans la volonté de préserver et transmettre un patrimoine musical emblématique, miroir fidèle de l’âme marocaine dans toute sa diversité. Il a insisté sur l’importance que revêt la culture dans la vision stratégique du Conseil régional, en tant que pilier fondamental du développement territorial. « La culture, a-t-il affirmé, n’est pas un luxe, mais un levier structurant qui irrigue toutes nos actions de développement. »
Il a également rappelé que le phénomène ghiwanien, véritable trésor immatériel, mérite une attention soutenue de la part de tous les acteurs culturels afin d’assurer sa transmission, son renouveau et sa modernisation, à l’aune des mutations que connaît notre société.
À travers cette célébration, Casablanca réaffirme son rôle de capitale culturelle dynamique, capable de conjuguer mémoire et innovation, et d’ériger la musique ghiwanie en symbole vivant d’un Maroc multiple, fier de ses racines et tourné vers l’avenir.