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La parité territoriale est un enjeu majeur du programme de commerce extérieur 2025-2027. Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie et du Commerce chargé du Commerce Extérieur, Omar Hejira, a partagé les grandes lignes de ce programme, qui prévoit 400 nouvelles compagnies d’export.
En effet, selon lui, 3 régions concentrent à elles-seules 85% des exportations et 75% des compagnies d’export. La première région en termes d’exportations industrielles enregistre à elle-seule 47% des exportations et la seconde 27%. En revanche, certaines régions ne représentent même pas 2% des exportations, souligne-t-il.
C’est ainsi que le programme gouvernemental se fondera sur « une approche territoriale et inclusive », selon l’expression du secrétaire, pour compenser ce fossé entre régions en termes d’infrastructures d’export.
Le premier axe de ce programme est la communication institutionnelle. Plusieurs personnes, voire même des responsables locaux, ignorent les données et les chiffres relatifs au commerce extérieur.
Ainsi, à partir du lundi 16 juin, le gouvernement procédera à l’ouverture de 12 bureaux d’information régionaux – un pour chaque région du royaume – qui n’atteindront pas seulement les grandes et moyennes entreprises mais aussi les petites à très petites, y compris celles qui ne se trouvent pas en capitale de région.
L’appui informationnel concernera surtout l’artisanat traditionnel et les coopératives, acteurs industriels qui se retrouvent dans l’ensembles des régions ciblées, indique le secrétaire.
Des programmes et tournées régionales informationnelles ainsi qu’un appui financier spéciaux sont également prévus pour les régions aux chiffres d’export, rajoute le secrétaire.
L’objectif à court terme du programme est la création de 400 nouvelles compagnies d’export, de 84 milliards de dirhams supplémentaires en exportations, et de 76.000 emplois d’ici la fin de l’année, affirme la même source
Le secrétaire a invité les responsables de régions en conclusion de son propos à se mobiliser derrière le gouvernement derrière la mise en œuvre de ce programme qui se veut inclusif.
