Grâce à une performance exceptionnelle face à Manchester City, Yassine Bounou confirme son statut d’homme des grands matchs. Dix arrêts décisifs, un record égalé et une qualification historique pour Al Hilal.
Alors que Manchester City menait déjà 1-0 et dominait outrageusement les débats, l’occasion du break est survenue à la 25e minute. Savinho, esseulé, n’avait plus qu’à ajuster le portier. Bounou, déjà au sol, a sorti une parade miraculeuse du bras, un réflexe digne des plus grandes légendes du poste. Cet arrêt, partagé des milliers de fois sur les réseaux sociaux, a changé la dynamique de la rencontre, injectant une dose de confiance à ses coéquipiers et semant le doute dans l’esprit des Anglais.
Mais ce sauvetage n’était que le début d’un récital. Bounou a terminé la rencontre avec dix arrêts décisifs, égalant ainsi le record du plus grand nombre de parades dans un match de Coupe du monde des clubs. Dix interventions décisives face à des joueurs comme Haaland, Doku ou Foden. Une performance monumentale saluée à l’unanimité par les observateurs : ESPN l’a désigné homme du match, et les réseaux sociaux ont été inondés de louanges à son égard. Certains n’ont pas hésité à l’ériger comme le meilleur gardien africain de l’histoire.
Cette prestation n’est pas une surprise pour ceux qui suivent le parcours du natif de Montréal. Bounou s’est forgé une réputation d’homme des grands rendez-vous, lui qui avait déjà brillé de mille feux avec le Maroc lors du Mondial 2022 et porté Séville jusqu’à la victoire en Ligue Europa. À chaque fois que la pression atteint son paroxysme, il répond présent, avec calme, leadership et brio.
Grâce à son héros entre les poteaux, Al Hilal a réussi à renverser le champion d’Europe en titre dans un match fou (4-3), marqué par un doublé de Marcos Leonardo et des buts de Malcom et Koulibaly. Ce succès historique propulse les Saoudiens en quarts de finale face à Fluminense, mais au-delà du résultat, c’est le nom de Yassine Bounou qui résonne dans les esprits. Une performance qui restera dans les annales et qui renforce un peu plus sa légende.
À l’heure où la carrière de nombreux gardiens décline, Bounou, lui, semble défier le temps. Il incarne plus que jamais la fierté d’un pays et d’un continent, et rappelle que dans les moments où tout semble perdu, il est toujours là pour faire la différence. Le Maroc peut être fier. Le football aussi.