Publiée début juillet dans la revue scientifique « Nature », la découverte fait déjà couler beaucoup d’encre : pour la première fois, le génome complet d’un Égyptien de l’Ancien Empire révèle une ascendance inattendue, majoritairement liée au Maroc néolithique. Enterré il y a plus de 4500 ans près de Béni Hasan, au Sud du Caire, l’homme de Nuwayrat porte dans ses gènes la trace de migrations oubliées, reliant l’Atlantique au Nil bien avant les grandes routes caravanières. À la clé : un puzzle préhistorique qui rebat les cartes, interroge les limites de l’archéologie classique et offre un éclairage inédit sur les échanges qui ont façonné l’Afrique du Nord. Entre routes du désert, climats plus humides et ADN préservé contre toute attente, notre Fait du Jour décrypte les promesses (et les réserves) que porte cette découverte majeure pour réécrire l’Histoire ancienne du Maghreb.
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