Plusieurs fausses interprétations ont entouré l’extradition de Nassim Khalibat vers Israël. Des détails inédits dévoilent les circonstances de son arrestation au Maroc et son renvoi vers Israël. Impliqué dans une affaire de terrorisme qui n’a rien à avoir avec la supposée résistance tel qu’indiqué prétendument dans les relais de la propagande algérienne, le suspect a choisi de son plein gré de revenir au pays dont il porte la nationalité. Détails.
De nouveaux détails sur l’extradition de Nassim Khalibat, ressortissant israélien d’origine palestinienne, vers Israël. Arrêté en 2023 au Maroc, il a été remis, le 17 décembre, aux autorités de l’Etat hébreu, selon la presse israélienne. Depuis lors, des interprétations erronées fusent de toutes parts sur cette opération qui intervient dans le cadre de la coopération judiciaire internationale. La presse algérienne s’en est même servie pour alimenter sa propagande anti-marocaine en faisant croire sournoisement que le Royaume a livré « un Palestinien à l’entité sioniste » pour chatouiller la sensibilité des âmes facilement manipulables.
Âgé d’une vingtaine ans, Khalibat est arabe israélien. Il faisant l’objet d’une notice rouge de l’Interpole pour son implication présumée dans un attentat terroriste contre un site du ministère de la Santé à Nazareth en 2021. Il aurait posé une bombe à proximité d’un établissement sanitaire, avec la complicité de son frère et d’un autre individu. Puis, il a quitté son pays pour se réfugier au Maroc où il a été arrêté en janvier 2023 en vertu du mandat d’arrêt de l’Interpol.
Contrairement aux élucubrations qui ont entouré cette affaire, Nassim Khalibat n’a rien à voir avec la résistance palestinienne. Il a commis son attentat avec des motivations personnelles. Le porte-parole de la DGSN, Boubker Sabik a livré des détails inédits sur cette affaire aux ondes de Med radio lors de son passage à l’émission « Sans langue de bois ».
Selon le haut responsable, la personne extradée a agi pour des raisons liées à des litiges commerciaux. Raison pour laquelle il a fait l’objet d’une notice rouge qui aurait été impossible s’il était poursuivi pour une activité liée à un engagement politique, comme la résistance, tel que l’ont font croire certaines interprétations erronées.
En fait, l’article 3 du statut de l’Interpol proscrit toute poursuite basée sur des motivations politiques. “Toute activité ou intervention dans des questions ou affaires présentant un caractère politique, militaire, religieux ou racial est rigoureusement interdite à l’Organisation », dispose la loi de l’organisation policière internationale. Cela dit, le mandat d’arrêt contre le suspect israélien n’aurait pas été émis s’il y avait un doute sur la nature su crime pour lequel il est recherché.
Nassim Khalibat réussit à s’évader après avoir commis son attentat,. Il s’est réfugié au Maroc où il y entré, en 2022, avec un passeport israélien.
Il fut arrêté en compagnie de quatre ressortissants israéliens en vertu de la notice rouge de l’Interpol.
Aussitôt arrêté, il a été déféré devant la Chambre criminelle de la Cour de Cassation chargée des affaires d’extradition. Là, il a choisi de son plein gré d’être extradé vers le pays dont il porte la nationalité.
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— Chakib meknes (@CLahlimi92148) December 27, 2024